La RDC entamera la deuxième phase de vaccination (ministre) – Xinhua

La RDC entamera la deuxième phase de vaccination (ministre) – Xinhua
La RDC entamera la deuxième phase de vaccination (ministre) – Xinhua
Un enfant atteint de variole est soigné dans un hôpital du territoire de Nyiragongo, près de Goma, dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le 15 août 2024. (Xinhua/Zanem Nety Zaidi)

La République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie de variole, va entamer la deuxième phase de vaccination, après avoir vacciné environ 51 000 personnes, a annoncé mercredi soir le ministre congolais de la Santé, Roger Kamba.

KINSHASA, 13 novembre (Xinhua) — La République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie de variole, entamera la deuxième phase de vaccination après avoir vacciné environ 51 000 personnes, a annoncé mercredi soir le ministre congolais de la Santé, Ruggero Kamba.

La RDC, qui a enregistré plus de 1 100 décès liés au mux depuis le début de l’année 2024, a achevé la « première phase prévue » de vaccination et compte entamer la seconde. “Ce qui veut dire que plus de 51.000 personnes ont été vaccinées et ces personnes doivent désormais avoir la deuxième dose (…) On va aussi généraliser avec la deuxième phase”, a indiqué le ministre en conférence de presse, sans préciser la date de cette nouvelle phase de vaccination.

Selon un bilan publié mardi par le ministère congolais de la Santé, depuis le début de cette année, le pays a signalé 42 912 cas suspects, dont 9 456 cas confirmés et 1 132 décès. Selon un récent rapport de l’OMS, ce pays d’Afrique centrale est confronté à un taux de mortalité plus élevé en raison d’un diagnostic tardif et d’un accès difficile au traitement dans plusieurs régions.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré à la mi-août que la variole du singe, anciennement connue sous le nom de variole du singe, constituait une urgence de santé publique de portée internationale, sonnant l’alarme quant au risque d’augmentation de la transmission de la maladie à l’échelle mondiale.

La déclaration de l’OMS intervient après que le CDC Afrique (Centres africains de contrôle et de prévention des maladies) ait considéré l’épidémie de variole en cours comme une urgence de santé publique pour le continent. Selon l’agence sanitaire de l’Union africaine, le nombre de nouveaux cas de MPOX signalés en 2024 représente une augmentation de 160 % par rapport à la même période en 2023.

 
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