Le taux de chômage augmente très légèrement à 7,4% au troisième trimestre

Le taux de chômage augmente très légèrement à 7,4% au troisième trimestre
Le taux de chômage augmente très légèrement à 7,4% au troisième trimestre

Le taux de chômage s’est élevé à 7,3% au deuxième trimestre, mais reste stable sur l’année.

Le taux de chômage en a très légèrement augmenté au troisième trimestre 2024, pour atteindre 7,4% de la population active, a annoncé l’Insee mercredi 13 novembre. Ce taux, calculé selon le Bureau international du travail et harmonisé au niveau européen, était au même niveau un an plus tôt et 7,3% au deuxième trimestre, a indiqué l’Institut national de la statistique.

Cet été, 35 000 personnes supplémentaires ont été touchées par le chômage, un tout petit changement qui a amené l’institut à affirmer que le taux de chômage est « quasi-stable ». Le point bas de la courbe du chômage depuis 1982 a été atteint fin 2022 et début 2023 avec un taux de 7,1%, et le taux du troisième trimestre 2024 reste 3,1 points en dessous de son pic de mi-2015. Mais il augmente fortement chez les jeunes de 15 à 24 ans, de 1,8 point sur un trimestre pour atteindre 19,7%, alors qu’il diminue de 0,3 point chez ceux de 50 ans et plus et de 0,1 point. chez les 25 – 49 ans.

Le taux de chômage augmente chez les hommes, gagnant 0,3 point à 7,6% sur un trimestre, tandis qu’il diminue de 0,2 point à 7,2% chez les femmes. Le taux d’emploi des 50-64 ans, que le gouvernement souhaite voir augmenter avec la réforme des retraites, atteint son plus haut niveau depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975, à 68,8 %. Enfin, le halo autour du chômage, constitué de personnes qui n’ont pas d’emploi parce qu’ils n’en recherchent pas ou ne sont pas disponibles, diminue avec 89 000 personnes de moins sur un trimestre, et 187 000 de moins qu’il y a un an.

»
data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

France

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV «Il y aura beaucoup d’agression car il y a très peu d’endroits pour se garer»
NEXT Vivre avec le VIH en France en 2024 reste un parcours semé d’embûches