Invité de l’émission « 20 heures » de TF1, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a justifié le maintien du match France-Israël jeudi au Stade de France.
Le ministre a indiqué qu’il n’était pas au courant « menace particulière » concernant France-Israël, même si « Le risque zéro n’existe pas ». Il a mentionné « mesures exceptionnelles » la sécurité avant, pendant et après le match, avec des contrôles à proximité du stade, dans les transports en commun, des fouilles et palpations, et la mobilisation des policiers d’élite du RAID.
“Nous exercerons une surveillance particulière sur les quartiers et lieux fréquentés par nos compatriotes de confession juive”, a ajouté M. Retailleau. “Il n’est pas question pour nous de prendre le risque de ces événements dramatiques, de cette chasse à l’homme à laquelle nous avons assisté à Amsterdam”, il a continué.
Il a contesté toute hypothèse d’annulation ou de délocalisation du match : “Pas question de reculer, de se soumettre” il a insisté.
M. Retailleau a également évoqué le gala « Israël est éternel » prévu mercredi à Paris, un rassemblement marqué par l’extrême droite dont plusieurs voix à gauche avaient demandé l’annulation. Alors que la Coordination des Appels pour une Paix Juste au Moyen-Orient EuroPalestine avait demandé une interdiction au tribunal, “la justice a tranché et donné raison à notre préfet de police qui n’a pas interdit cette manifestation”, a souligné Bruno Retailleau.