Le Montréalais, âgé de seulement 23 ans, est passé du 139e mondial le 1er janvier 2024 au 86e le 11 novembre, a participé le mois dernier à sa première finale en carrière sur le circuit ATP et a permis en février au Canada de se qualifier pour la finale de la Coupe Davis. , qui aura lieu à Malaga, en Espagne, du 19 au 24 novembre. Bref, ce fut une année chargée.
Et Diallo veut s’assurer qu’il continue sur sa lancée en 2025.
« Entrez le top 100c’est une chose, et y rester en est une autre, a-t-il d’abord mentionné lors d’une vidéoconférence organisée par Tennis Canada mardi matin. C’est ma prochaine étape : consolider ma position dans le top 100très tôt l’année prochaine, et ensuite, voyons.
« Les gens autour de moi, mes coachs, croient beaucoup en moi. Nous ne voulons pas mettre de plafond en termes de classement ou de niveau de jeu, nous voulons continuer notre progression comme cela a été le cas ces deux dernières années et continuer à monter, et monter, en ajoutant des armes à mon arsenal » , a-t-il poursuivi.
Évidemment, son épanouissement n’est pas passé inaperçu aux yeux du vice-président de la haute performance de Tennis Canada, Guillaume Marx.
« La progression de Gabriel au cours des dernières années a été très excitante à observer. A seulement 23 ans, son potentiel de croissance reste important et nous avons hâte de le voir atteindre de nouveaux sommets, à commencer par la finale de la Coupe Davis 2024 à Malaga, où il jouera sans aucun doute un rôle clé.
— Guillaume Marx, vice-président de la haute performance, Tennis Canada
En l’absence de Félix Auger-Aliassime, qui a annoncé son retrait de la finale de la Coupe Davis le mois dernier, Diallo pourrait en effet être appelé à assumer davantage de responsabilités au sein de l’équipe canadienne. Un défi qui ne semble pas trop l’effrayer.
« Je joue le meilleur tennis de ma carrière, donc c’est positif. Sauf que cela s’accompagne aussi de plus de responsabilités, plus d’attentes, plus de pression. Plus le classement monte, plus les gens, votre pays, vos sponsors – et même moi – ont des attentes, donc je vais devoir apprendre à gérer ça.
Diallo compte également mettre à profit son expérience acquise lors de la finale du tournoi d’Almaty, au Kazakhstan, le 20 octobre – il a perdu 6-2, 5-7 et 6-3 face au Russe Karen Khachanov – pour poursuivre son ascension dans le tennis professionnel.
« J’ai appris que je peux me débrouiller à ce niveau. Je peux jouer de manière agressive et imposer mon style de jeu à l’adversaire. Je pense que je peux être un joueur très dangereux, très difficile à gérer, donc la clé sera de continuer à le faire constamment, quelles que soient la surface, les conditions de jeu, etc.
— Gabriel Diallo, joueur de tennis professionnel
Diallo croit en ce sens que le Canada se présentera en Espagne avec le vent dans les voiles. Il n’a pas non plus manqué de souligner que son compatriote Denis Shapovalov, l’autre pilier de l’équipe canadienne, a récemment remporté son deuxième titre en carrière, à Belgrade, en Serbie, la semaine dernière, et son premier depuis 2022.
Milos Raonic, Alexis Galarneau et Vasek Pospisil complèteront l’équipe canadienne, qui sera à nouveau dirigée par le capitaine Frank Dancevic.
Les représentants de l’unifolié débuteront leur parcours en quarts de finale de la Coupe Davis, le 20 novembre, contre l’Allemagne. Un défi qui promet d’être relevé, selon Diallo.
«Ça va être très difficile. Nous les avons affrontés en 2022, et nous avons remporté de peu le double décisif en trois sets, ils ont donc de très bons joueurs. (…) Nous avons du travail, mais nous allons bien nous préparer pour mettre les chances de notre côté», a-t-il résumé.
Quant à savoir s’il serait prêt à jouer en double si Dancevic le lui demandait, le principal intéressé n’a pas hésité une seconde.
« Si Frank me dit que je joue en simple, en double, en triple, à quatre, sur le banc, en tribune, je ferai ce qu’on me demande », a-t-il résumé en riant, avant de prendre congé.
Le Canada tentera de conquérir la deuxième Coupe Davis de son histoire, après celle de 2022.