“Il y a une sorte de montée du climato-scepticisme, exploitée par de nombreux semeurs de doute”, constate Anne Bringault.

La COP29 s’ouvre à Bakou, en Azerbaïdjan, même si en France, un sondage montre qu’un tiers des Français sont climato-sceptiques. « On constate effectivement qu’il y a une sorte de montée du climato-scepticisme, exploitée par de nombreux semeurs de doute au sein des réseaux sociaux ou dans certains médias »explique Anne Bringault, coordinatrice du réseau Action Climat. Elle ajoute ensuite : « Il n’y a qu’une minorité en France de ces personnes qui considèrent que le changement climatique n’existe pas. Pourtant, nous avons tous vu des signes très concrets comme l’avance de la date des vendanges ou les glaciers qui diminuent fortement dans les Alpes ou ailleurs.r. »

Et si c’était à cause de l’ampleur du travail qui doit être accompli en raison du changement climatique à travers le monde ? Pour Anne Bringault, cela ne fait aucun doute : “La vraie réponse est de montrer qu’on peut y arriver, qu’il y a des solutions et surtout qu’elles sont accessibles à tous car si c’est un problème qui paraît trop important, on aura tendance à le mettre de côté et à trouver d’autres responsables”.

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