Donald Trump, en remportant officiellement l’Arizona, réalise le Grand Chelem dans les « swing states »

Donald Trump, en remportant officiellement l’Arizona, réalise le Grand Chelem dans les « swing states »
Donald Trump, en remportant officiellement l’Arizona, réalise le Grand Chelem dans les « swing states »
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JUSTIN SULLIVAN / Getty Images via AFP Donald Trump, ici lors d’un meeting à Phoenix, en Arizona, le 6 juin 2024.

JUSTIN SULLIVAN / Getty Images via AFP

Donald Trump, ici lors d’un meeting à Phoenix, en Arizona, le 6 juin 2024.

ÉTATS-UNIS – Comme en 2020, l’élection présidentielle américaine de 2024 s’est jouée dans une poignée d’États particulièrement contestés, les fameux « swing states », ou States “clés” ou « pivots » en français. Au nombre de sept, ils ont tous été remportés par Donald Trump, parfois de très peu comme le prédisaient les tout derniers sondages avant le scrutin du 5 novembre.

Après un décompte des voix envoyé par correspondance qui a duré plusieurs jours pour l’Arizona, Donald Trump a officiellement entériné ce dimanche 10 novembre son Grand Chelem sur les « swing states », mettant ainsi la main sur le dernier État à attribuer l’élection. Dans cette course à la Maison Blanche, le président élu a remporté un total de 312 grands votants, contre 226 pour Kamala Harris.

• Pennsylvanie – 19 votes électoraux

Après 99 % du dépouillement, Donald Trump a remporté 50,5 % des voix, contre 48,4 % pour son adversaire démocrate.

C’était clairement le fief le plus convoité de cette élection. Les ouvriers de cet Etat du nord-est, qui a connu un fort déclin industriel, avaient quitté le navire démocrate pour rejoindre Donald Trump. Mais Kamala Harris entendait en reconquérir une partie grâce aux grands projets d’infrastructures lancés par Joe Biden, créateurs d’emplois, et au soutien des syndicats. Donald Trump a gagné de justesse en 2016 et Joe Biden s’est rapproché en 2020.

• Michigan – 15 votes électoraux

Cet autre bastion démocrate, marqué par la désindustrialisation, est passé à Donald Trump en 2016 à la surprise générale, avant d’être repris par Joe Biden en 2020.

Cette année, Donald Trump revient en tête avec un score de 49,7 %, contre 48,3 % pour Kamala Harris, après un décompte de 99 %.

• Wisconsin – 10 votes électoraux

Là encore, l’État du centre-nord a été perdu par les démocrates en 2016 et reconquis en 2020. Donald Trump l’a ramené dans le giron républicain en 2024 en rassemblant 49,7 % des voix, contre 48,8 % pour son adversaire à l’approche du dépouillement. une clôture.

Les Républicains, dont le parti est né dans cet Etat, y ont organisé en juillet leur grande convention nationale, à Milwaukee.

• Géorgie – 16 voix électorales

Dans le sillage d’importants mouvements antiracistes, cet État conservateur à forte population afro-américaine (environ 30 % de l’électorat) a préféré le démocrate Joe Biden en 2020.

Cette année, Donald Trump, qui a pu compter sur un électorat religieux assez conséquent dans cet Etat, a recueilli 50,7% des voix, contre 48,5% pour Kamala Harris sur 99% des bulletins dépouillés.

• Caroline du Nord – 16 électeurs

C’était le seul des sept « swing states » de 2024 à avoir voté républicain en 2020. L’État n’avait pas voté démocrate depuis 2008 mais a élu un gouverneur démocrate depuis 2017. Le 5 novembre, Donald Trump l’a emporté avec un score de 51% contre 47,7% pour son rival.

• Nevada – 6 votes électoraux

Le moins peuplé des « swing states », connu pour les casinos de Las Vegas, n’avait pas voté pour un républicain depuis George Bush en 2004. Mais les conservateurs ont opéré le changement cette année, en s’appuyant notamment sur la population latino-américaine, qui se détache de plus en plus du giron démocrate, en particulier des hommes.

Alors que le dépouillement est presque terminé, Donald Trump a récolté près de 51 % des voix, contre un peu plus de 47 % pour le candidat démocrate, qui compte environ 50 000 voix de retard.

• Arizona – 11 votes électoraux

Plutôt terre républicaine, cet Etat du sud-ouest a créé la surprise en 2020 en choisissant Joe Biden jusqu’au bout, avec 10 457 voix d’avance.

Mais le thème de l’immigration clandestine, martelé par le candidat républicain dans des termes de plus en plus durs, a touché une corde sensible dans cet État frontalier du Mexique, malgré la forte population latino-américaine.

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