Les ministres de l’Intérieur et de la Justice présentent ce vendredi après-midi à Marseille leur plan de lutte contre la criminalité organisée et le trafic de drogue.
Le JT de TF1 dévoile les principales pistes.
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Le 20 heures
Le gouvernement sonne le “mobilisation générale” contre la criminalité organisée et le trafic de drogue. Les ministres Bruno Retailleau (Intérieur) et Didier Migaud (Justice) présenteront leur plan d’attentat, vendredi 8 novembre, à Marseille, où les règlements de compte entre trafiquants de drogue sont particulièrement meurtriers et sordides, avec la participation de jeunes de 14-15 ans. années comme tueurs à gages. Alors que le nombre de crises est à donner le vertige. Cette semaine encore, on parle de 1,2 million d’euros interceptés dans une voiture dans la cité marseillaise.
Un parquet national contre le crime organisé
Un commerce lucratif contre lequel le gouvernement veut lutter avec la création d’un parquet anti-criminalité organisée qui devrait voir le jour dans les prochaines semaines, reprenant ainsi une proposition formulée par Eric Dupond-Moretti il y a quelques mois. Celle-ci sera d’abord préfigurée par le garde des Sceaux avant d’être gravée dans le marbre par la loi qui sera débattue au Parlement à partir de fin janvier.
Les ressources d’enquête dédiées au marché de la drogue et aux activités illicites connexes seront donc déployées, toutes concentrées dans une seule juridiction pour mieux exploiter les technologies d’enquête. “Le fait d’avoir un parquet national qui aurait autorité sur les services chargés de mettre en œuvre ces technologies, nous pensons que c’est une avancée extrêmement importante”se félicite Etienne Blanc, sénateur (LR) du Rhône et co-rapporteur de la commission d’enquête sur l’impact du trafic de drogue en France, dans le rapport en tête de cet article.
L’héritage des trafiquants de drogue dans le viseur
Un parquet qui pourra aussi s’attaquer plus facilement aux avoirs des trafiquants de drogue. Selon les informations de TF1-LCI, le gouvernement souhaite que lors d’une interpellation, la liste des biens immobiliers et des comptes bancaires d’un dealer soit systématiquement analysée et éventuellement saisie pour le frapper au portefeuille. Seul bémol : « Techniquement, il y a beaucoup de barrières et notamment des problèmes de coopération internationale car l’argent du trafic de drogue quitte très vite le territoire français pour aller à l’étranger. Et là, ça devient très compliqué.» admet Frédéric Ploquin, spécialiste du crime organisé.
En outre, les préfectures disposent de moyens administratifs qu’elles sont appelées à adopter plus fréquemment, avec des conditions d’utilisation plus faciles : justificatif de patrimoine, interdiction de se présenter dans un quartier pour les dealers, fermeture des commerces suspectés de blanchiment. argent, expulsion des logements sociaux…
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Quant aux consommateurs, ils seront également visés par ce plan. En cas d’arrestation, si une amende forfaitaire est infligée, elle apparaîtra plus fréquemment dans le casier judiciaire. Par ailleurs, son montant de 200 euros aujourd’hui pourrait être augmenté lors du débat au Parlement du 27 janvier. Par ailleurs, pour faire face à la question du non-recouvrement de ces amendes, la possibilité de recourir au « tiers titulaire » est envisagée, mais pas encore décidé.
Enfin, davantage de moyens policiers seront alloués aux services d’enquête de l’Office anti-stupéfiants (OFAST).