Une demande pour inclure les langues autochtones dans toutes les catégories à l’ADISQ

L’Association québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQen gros, c’est pour le star system francophone, ce qui est tout à fait normal et louableconcède Mme Robillard.

L’association organise trois cérémonies de remise de prix chaque année : le Premier Gala duAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQle Gala de l’Industrie et leAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQqui a lieu dimanche soir.

Actuellement, les artistes qui s’expriment dans les langues autochtones et en n’ont pas accès aux catégories lorsqu’ils chantent en [langue] Atikamekw, Innu ou Anishinabe. Ils ne peuvent pas être nominés pour le clip de l’année, ni pour l’album de l’année – choix des critiquesnote-t-elle.

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Joëlle Robillard, directrice générale et artistique de Musique Nomade

Photo : Joëlle Robillard

L’année dernière, Kanen, un artiste innu de la communauté de Uashat mak Mani-utenam, a remporté la catégorie révélation de l’année. (nouvelle fenêtre). Mais, Mme Robillard rappelle que Kanen l’a gagné parce qu’elle chantait en français. C’est ce que nous devons comprendre

Une artiste comme Laura Niquay n’aurait pas pu remporter le titre de révélation de l’année parce qu’elle chante en atikamekw. Ce sont des catégories francophones. C’est donc là que j’espère qu’il y aura des changementssouligne-t-elle. Elle est toujours une artiste du star system québécois.

Joëlle Robillard déplore qu’il n’y ait que deux catégories dans lesquelles les artistes autochtones parlant en langues autochtones peuvent s’inscrire au gala principal : Artiste autochtone de l’année (créé en 2019) et Album de l’année – langues autochtones (créé l’année suivante). ).

Cependant, les produits en langues autochtones sont éligibles aux catégories : albums de l’année – langues autochtones, spectacle de l’année – langues autochtones/bilingue et autres langues, artiste autochtone de l’année, artiste de l’année – portée internationale, album de l’année – réinterprétationrappelle dans une déclaration écrite leAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQbien que certains de ces prix soient remis lors du premier gala duAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQ.

Présence autochtone à l’ADISQ 2024

D’ailleurs, cette année, le travail d’Elisapie Isaac, Inuk de Salluit, et de son équipe avec l’album Inuktitut a été récompensé cinq fois. Au GalaAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQelle a remporté le Félix de l’Artiste autochtone de l’année (nouvelle fenêtre).

De plus, son album, entièrement chanté dans sa langue maternelle, a remporté le Félix de l’album de l’année – réinterprétation au Premier Gala duAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQ. L’œuvre a également remporté les prix de l’arrangement de l’année, de la couverture de l’album de l’année et de la production de l’album de l’année lors du gala de l’industrie.

Florent Vollant, Innu de Mani-utenam, a remporté le Félix de l’album de l’année – langues autochtones et Jeremy Dutcher, Wolastoqey du Nouveau-Brunswick, a remporté le Félix de l’album de l’année – bilingue et autres langues (nouvelle fenêtre).

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Jeremy Dutcher and Dominique Fils-Aimé performed at the First ADISQ Gala.

Photo : Avec la permission de : ADISQ

Une collaboration continue

Joëlle Robillard of Musique Nomade reassures that theAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQ est pour eux un allié.

Nous ne sommes pas en confrontation.

Une citation de Joëlle Robillard, Musique Nomade

Elle croit que leAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQ met de plus en plus en avant les artistes autochtones, surtout ces dernières années. Cependant, elle invite les gens à penser aux autres dans l’industrie. (nouvelle fenêtre) comme le des radiodiffuseurs commerciaux qui refusent systématiquement de faire jouer des artistes autochtones.

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Julie Gariépy, productrice exécutive et directrice des Galas de l’ADISQ

Photo: Julie Gariépy

Dans une déclaration écrite, Julie Gariépy, productrice exécutive et réalisatrice des Galas deAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQconfirme avoir reçu la demande de Musique Nomade pour ouvert à toutes les catégories actuellement régies par le pourcentage francophone, à toutes les langues autochtones.

La demande sera soumise au comité de vote qui révise le règlement Félix. Le processus de révision aboutira à de nouvelles réglementations en mars 2025 et les modifications apportées à celles-ci pourront alors être communiquées.souligne-t-elle.

Dans la demande envoyée auAssociation québécoise de l’industrie de l’enregistrement, du divertissement et de la vidéoADISQ par Musique Nomade le mois dernier, Joëlle Robillard mentionne que cette demande est un devoir collectif. Il faut leur donner [aux artistes autochtones] le droit d’avoir la même place que tout le monde même s’ils parlent une langue autochtonerésume Mme Robillard.

 
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