Les travailleurs du secteur associatif manifestent ce jeudi à Bruxelles pour réclamer davantage de ressources et mettre fin à la pénurie de personnel. Les syndicats espèrent rassembler plus de 10 000 personnes pour attirer l’attention des décideurs politiques.
Les travailleurs du secteur associatif défileront dans les rues de Bruxelles ce jeudi pour exiger plus de ressources et d’attention pour le secteur. Réunis en front commun, les syndicats attendent plus de 10 000 personnes et veulent interrompre le mouvement. « spirale négative de pénurie de personnel ». L’action perturbera le fonctionnement de plusieurs services localement, notamment dans les écoles.
Les manifestants se rassembleront à partir de 10h30 près de la gare de Bruxelles Nord et défileront ensuite dans la capitale.
Avec cette action, les travailleurs des secteurs des soins, de l’assistance sociale, de la garde d’enfants, du handicap, du socioculturel et même de l’éducation veulent se mettre à l’ordre du jour des responsables et des négociateurs. politiques, notamment au niveau fédéral.
« Nous ne protestons pas pour le plaisir de protester, mais si nous regardons les notes divulguées et les économies annoncées, nous trouvons très alarmant le manque d’attention accordé au personnel du secteur. » explique Nathalie Lionnet, secrétaire fédérale du syndicat socialiste Setca.
Les organisations syndicales s’inquiètent également « flou total » entourant l’accord de gouvernement au niveau wallon. Ils saluent cependant le « changement de direction » et les investissements promis en Flandre pour le secteur non lucratif.
Quel que soit le niveau, les syndicats alertent sur une pénurie générale de personnel qui entraîne une augmentation de la charge de travail, avec « cadences infernales ». Pour mettre fin à cette situation, “ça demande un vrai investissement”, soulignent-ils.
Le front syndical commun reconnaît que davantage de ressources ont été libérées pendant la crise du Covid mais qu’elles ne suffisent pas pour embaucher du personnel, améliorer les conditions de travail et de rémunération ou encore intensifier la formation.
Manifestation du secteur associatif bruxellois