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POLITIQUE – Un silence assourdissant. Il semble bien loin que Marine Le Pen apparaissait tout sourire devant les caméras au lendemain de la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis. ” J’ose répéter ici que l’élection de Donald Trump est une bonne nouvelle pour la France», proclamait-elle le 9 novembre 2016. Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’articlehuit ans plus tard, le RN joue la carte du silence et du silence.
Depuis le premier mandat du candidat, de l’eau a coulé sous les ponts, et le Rassemblement national n’est plus aussi enclin à soutenir Donald Trump, qui ne trouve plus d’écho en France. En effet, alors que le RN veut se préparer à devenir un parti de gouvernement, le modèle trumpiste semble loin de pouvoir l’aider à atteindre cet objectif.
Inconfort général chez l’infirmière autorisée
Face aux questions des journalistes, les députés RN interrogés ces dernières semaines tentent de cacher leur malaise. ” Je soutiens celui qui défend le mieux les intérêts des Français», déclare la députée Laure Lavalette sur le plateau de France 2 le 16 septembre, sans se prononcer sur un nom.
« Moi, tu sais, je ne crois pas forcément comme ça qui tombe du ciel », préfère répondre Jean-Philippe Tanguy sur le plateau de Grand Jury le 3 novembre. Quant au président du Rassemblement national Jordan Bardella, il préfère se cacher derrière sa nationalité : « JJe ne suis pas citoyen américain et je respecterai donc le vote des électeurs américainsassure-t-il tout en avouant aimer” patriotisme » le Donald Trump.
Un changement d’attitude qui s’explique sans doute par les excès et le radicalisme exacerbés du candidat américain, qui vont à l’encontre de la quête de respectabilité du parti français. La prise du Capitole à Washington le 6 janvier 2021, ou les menaces que ferait peser son éventuelle réélection sur les droits des femmes ont aussi profondément entaché son image en France, jusque au sein du RN.
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