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Le député UDC Nicola Di Giulio est décédé
Élu au Conseil municipal de Lausanne et au Grand Conseil, l’homme politique et ancien enquêteur de police est décédé subitement dans la nuit de vendredi à samedi.
Publié aujourd’hui à 8h51
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L’homme politique Nicola Di Giulio est décédé à son domicile à l’âge de 56 ans, dans la nuit de vendredi à samedi, a appris « 24 Heures ». Une disparition soudaine et inattendue. Le père de famille était Conseiller communal lausannois, membre du Grand Conseil et membre du comité central de l’UDC Vaud. En quelques années seulement, cet ancien président du Conseil communal lausannois (2021-2022) avait réussi à laisser son empreinte. Le fils d’immigré né d’un père saisonnier italien et d’une mère allemande a su se faire entendre.
La direction de l’UDC Vaud a appris la nouvelle samedi matin, selon un communiqué transmis par le parti dans la soirée. Elle se déclare « profondément attristée » et ajoute que ses « pensées vont à son épouse, ses enfants, ses proches et ses amis » et lui présente ses plus sincères condoléances. La direction précise vouloir s’abstenir de tout commentaire dans les médias par respect pour « la famille endeuillée par ce drame ».
Sans tabou
Nicola Di Giulio s’est engagé politiquement il y a plus de dix ans. Il s’est exprimé sur les sujets les plus divers, sans tabou. Récemment, au Conseil municipal, il a défendu le jumelage entre la ville de Lausanne, capitale olympique, et celle de Paksé au Laos, État communiste à parti unique. La cérémonie de lancement prévue à Vers-chez-les-Blancs mi-novembre a dû être reportée.
Plus loin dans le passé, il avait dénoncé la violence dans le football amateur, soutenu la gratuité des transports publics le samedi et même lutté contre la dépendance au jeu. En 2016 au Conseil communal de Lausanne, le camarade suivait Claude-Alain Voiblet dans le groupe libéral-conservateur, une dissidence du parti UDC alors en pleine tourmente. Une interruption temporaire qui se terminera quelques années plus tard par un retour aux agraires.
L’élu s’est adressé à tous les bords politiques. Ce qui rendait parfois difficile le classement sur l’échiquier. Plus récemment, en juin 2024, ce membre d’un parti de droite et ancien enquêteur de la police s’est associé sur la question du profilage racial au sein de la police avec la députée de gauche de la gauche Mathilde Marendaz. Alors que l’année précédente, il avait publiquement réprimandé la même élue à cause d’un de ses messages anti-flic sur les réseaux sociaux.
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