A partir du 1er novembre, le dépistage de la drépanocytose sera généralisé à tous les nouveau-nés, dans le cadre du programme national de dépistage néonatal, selon un communiqué de la Direction générale de la santé (DGS) publié ce mardi. Jusqu’à présent, le dépistage n’était généralisé qu’en outre-mer et réalisé de manière ciblée en France métropolitaine, en fonction de l’origine géographique des parents.
Quelques gouttes de sang prélevées sur le talon ou la main
« Les centres régionaux de dépistage néonatal seront chargés de déployer cette généralisation du dépistage sur l’ensemble du territoire, en lien avec le centre national de coordination du dépistage néonatal et les agences régionales de santé », explique la DGS. Concrètement, le dépistage néonatal s’effectue à la maternité (parfois à domicile) par un prélèvement de gouttes de sang sur un buvard, après une petite piqûre au talon ou à la main du nouveau-né. Il est systématiquement proposé avec l’accord parental. Réalisé gratuitement, le prélèvement est réalisé entre deux et trois jours après la naissance.
“La drépanocytose est la première cause d’accident vasculaire cérébral chez l’enfant”, rappelle le ministère de la Santé, “les manifestations de la maladie peuvent apparaître dès l’âge de trois mois et entraîner de graves répercussions”. Cette maladie du sang héréditaire est « la maladie génétique la plus courante à la naissance ».
En France, le nombre d’enfants dépistés pour la drépanocytose “a augmenté ces dernières années, passant de 431 nouveau-nés dépistés en 2016 à 684 en 2022”. Cette généralisation a été préconisée fin 2022 par la Haute Autorité de Santé.
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