Une innovation trifluvienne en médecine poussée dans l’espace

Une innovation trifluvienne en médecine poussée dans l’espace
Une innovation trifluvienne en médecine poussée dans l’espace

Un médecin de Trois-Rivières a créé une application d’aide aux soins de santé qui pourrait aider les soins régionaux et même être utilisée dans l’espace.

Le docteur Frédéric Lemaire, qui a étudié la médecine à Trois-Rivières au campus satellite de l’Université de Montréal, pensait qu’il allait devenir ingénieur de fusées quand il était jeune, en raison de son intérêt pour les inventions.

Après avoir plutôt choisi la médecine d’urgence comme vocation et avoir exercé pendant 20 ans, le Dr Lemaire s’est rendu compte qu’il y avait des lacunes dans le soutien technique que reçoivent les médecins, particulièrement dans des situations très stressantes comme les réanimations.

Frédéric Lemaire a développé une application pour aider à soigner les patients nécessitant une réanimation.

Photo : Radio-Canada

Lorsque les gens arrivent dans un état extrêmement critique, il est très stressant de faire des calculs de dose. Nous avons développé une application médicale pour celail explique.

Cette application permet aux professionnels de santé de trouver plus facilement les paramètres nécessaires au bon déroulement de leurs interventions auprès des patients.

C’est faire un assistant en réanimation pour qu’à l’arrivée du patient, on enlève de notre tête tout ce qui est logistique, calcul, matériel, médicaments, préparation, recettes, dans quel ordre il ira donner çail explique.

M. Lemaire affirme que même si des calculateurs de doses existaient déjà pour certaines catégories de patients comme les enfants par exemple, il n’existe aucun outil qui couvre tous les patients et tous les types de besoins en réanimation.

Le Dr Lemaire a réussi un coup de maître avec cette application, et grâce à un concours organisé par l’Agence spatiale canadienne, une version spatiale pourrait même être installée dans la Station spatiale internationale.

Il explique que dans l’espace ou au niveau régional, son application peut aider les personnels soignants.

Dans les deux cas, ce sont des gens super intelligents, mais ils sont coincés dans un environnement où l’équipement est limité, le personnel est limité, ils ont une expertise dans beaucoup de choses, pas seulement en réanimation. Il y a un retard de communication, mais en cas d’urgence, ils n’ont d’autre choix que d’agir et d’offrir les meilleures normes possibles.il a dit.

La version spatiale de l’application disposerait des données biologiques des astronautes à bord, ainsi qu’un inventaire du matériel embarqué permettant de réaliser des interventions.

Une des grandes différences, c’est que ce matériel est très limité, moi aux urgences, il y a peut-être 3000 seringues qui sont partout, mais il n’y a peut-être que quatre seringues dans la Station spatiale internationale.il explique.

L’application facilite la prise en charge des patients en difficulté.

Photo : Radio-Canada

Son rêve d’enfant d’ingénierie spatiale pourrait devenir réalité ; l’application sera testée en juillet dans un vol parabolique simulant l’apesanteur.

Doigts croisés. Nous attendons une subvention pour pouvoir pousser cela vers une version qui serait testable sur la station spatiale internationale […] ce serait exceptionnelil se réjouit.

D’après un entretien avec Téléjournal Mauricie

 
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