La voie ferrée du Brienzer Rothorn en partie restaurée après les coulées torrentielles de l’été dernier – rts.ch

La voie ferrée du Brienzer Rothorn en partie restaurée après les coulées torrentielles de l’été dernier – rts.ch
La voie ferrée du Brienzer Rothorn en partie restaurée après les coulées torrentielles de l’été dernier – rts.ch

La première étape des travaux de reconstruction de la voie ferrée du Brienzer Rothorn, dévastée par des coulées de débris en août dernier, est terminée. La circulation devrait pouvoir reprendre normalement en mai prochain. Un soulagement pour la communauté.

Les dernières vis sont ajustées sur les rails de crémaillère du Brienzer Rothorn. Un moment symbolique après les coulées torrentielles qui ont dévasté la ville de Brienz (BE) en août dernier. Les travaux de déblaiement sur une grande partie du tracé sont en voie d’achèvement.

Le président du conseil d’administration de Brienz-Rothorn Bahn AG est soulagé. « Tout était sens dessus dessous, la gare complètement détruite. Pouvoir désormais voyager sur ces nouvelles voies, avec des gens à bord du train, c’est vraiment une sensation incroyable », se réjouit Peter Flück.

« Du jamais vu en 130 ans d’existence »

Pour rappel, il y a deux mois, soixante-dix personnes avaient dû être évacuées et le train avait dû être arrêté. Des glissements de terrain ont causé des dégâts importants sur six kilomètres de voie ferrée. Du jamais vu en 130 ans d’existence, comme l’expliquait à l’époque Peter Flück.

Au cours des deux derniers mois, des dizaines de personnes ont travaillé pour restaurer la piste. Mais tout n’est pas fini. Le pont de Morgeweid, à près de 2000 mètres d’altitude, pose encore quelques problèmes.

« Préserver l’œuvre des pionniers »

« Sur tous les projets de réaménagement que je gère, il y a toujours des plans, des indications géométriques, des moyens numériques, des normes. Ici, il n’y a rien», explique Roger Flückiger, directeur du projet de réparation. “C’est pourquoi nous avons dû venir pendant deux jours pour faire des croquis, afin de pouvoir reconstruire et préserver l’œuvre des pionniers pour les 130 prochaines années.”

Ces travaux de réaménagement, qui coûteront cinq millions de francs, devraient être financés en partie par la Confédération, le canton de Berne et des dons privés. Les routes sont désormais plus sûres qu’avant, notamment pour l’évacuation des eaux en cas de fortes pluies.

Destination touristique prisée de l’Oberland bernois, le train à crémaillère devrait pouvoir reprendre son activité en mai prochain.

Chloé Steulet/fgn

suisse

 
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