l’essentiel
Un nouvel immeuble en centre-ville, situé non loin du numéro 4 de la rue Saint-Rome, vient de faire l’objet d’un arrêté municipal interdisant l’accès, l’habitation et l’exploitation.
David Mensah, gérant de la boutique de relooking et rénovation de baskets Docteur Sneaker à Toulouse, a eu la désagréable surprise de devoir fermer son magasin. Une partie de l’immeuble qui abrite son commerce, situé au numéro 41 de la rue des Changes, dans le centre-ville de Toulouse, fait en effet l’objet d’un arrêté d’interdiction « d’accès, d’habitation et d’exploitation ». Il est situé juste à l’angle de la rue des Changes et de la rue Temponières, non loin du numéro 4 de la rue Saint-Rome qui s’est effondré en mars dernier.
« Le bâtiment risque un effondrement imminent »
Cet ordre de sûreté a été pris mardi par la mairie. « On savait que plusieurs études avaient été réalisées sur la façade mais sans plus », déplore le commerçant. Pour l’instant, aucune date de réouverture n’est prévue, même si la Ville assure mettre tout en œuvre pour rouvrir cette enseigne au plus vite.
Selon l’arrêté municipal, “le bâtiment présente des désordres qui affectent sa solidité et sa stabilité”. Il indique également que « la section du mur de façade est séparée du reste de la structure. Le dit bâtiment présente un risque d’effondrement imminent et donc un danger pour les usagers. » Aucun logement dans ce bâtiment de deux étages n’est occupé. Seul le rez-de-chaussée est accessible par le magasin Docteur Sneakers.
« Nous sommes inquiets, assurent David et ses acolytes. Même si nous pouvons continuer notre activité de relooking de baskets. Il suffit au client de nous contacter pour réaliser ces travaux. On vient chez lui, on fait le relooking et on assure la livraison», assure-t-il.
Il y a deux semaines, la Ville rose comptait encore 33 immeubles soumis à une interdiction d’accès et d’habitation. En voici un supplémentaire, dans le quartier de l’hyper centre qui compte déjà plusieurs immeubles fragilisés ou présentant des fissures souvent inquiétantes pour ceux qui y habitent ou y ont un commerce. Surtout après l’effondrement du printemps dernier, qui n’a heureusement fait aucune victime.
