Jusqu’à dimanche, le studio We Are Ona installe un pop-up inspiré du manifeste culinaire et esthétique de l’artiste contemporain Carsten Höller, dans une gare de la capitale.
Comment traduire dans l’assiette un mouvement architectural – le brutalisme –, né dans l’après-guerre et caractérisé par d’imposants blocs de béton linéaires à l’allure futuriste sévère ? C’est le pari pris par l’artiste contemporain Carsten Höller avec la rédaction en 2018 du « Manifeste de la cuisine brutaliste » en treize points, dont la règle principale est de n’utiliser qu’un seul ingrédient par plat, sans aucun autre ajout. possible uniquement de l’eau et du sel. Après l’avoir mis en musique lors de divers événements, l’Allemand – qui a exposé à la Tate Modern ainsi qu’à la Fondation Prada – consacre depuis deux ans un restaurant à ce dogme culinaire, Brutalisten, dans la ville de Stockholm où il réside. . .
Ses deux chefs, Coen Dieleman et Stefan Eriksson, ont posé leurs valises dans la capitale pour orchestrer une semaine de déjeuners et dîners en marge du salon Art Basel Paris jusqu’à dimanche. Ce pop-up, organisé dans un hangar désaffecté de la gare Montparnasse, a été mis en place…
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