Washington menace Israël de suspendre son aide s’il n’y a pas d’amélioration humanitaire dans la bande de Gaza

Washington menace Israël de suspendre son aide s’il n’y a pas d’amélioration humanitaire dans la bande de Gaza
Washington menace Israël de suspendre son aide s’il n’y a pas d’amélioration humanitaire dans la bande de Gaza

Après la défaite de l’Empire Ottoman, la Société des Nations (ancêtre des Nations Unies, ONU) confie en 1920 au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine. Londres devient « administrateur » du territoire dans le but de « placer le pays dans des conditions politiques, administratives et économiques qui permettront l’établissement d’un foyer national juif et le développement d’institutions d’autonomie gouvernementale ».

La résolution 181 adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 29 novembre 1947 prévoit une séparation de la Palestine en trois : un État juif, un État arabe et une zone sous contrôle international qui comprend Jérusalem et ses environs. « proche banlieue ». Elle est acceptée par une large majorité des dirigeants du Yishouv – les représentants de la communauté juive de Palestine – mais rejetée par la quasi-totalité des représentants des Arabes de Palestine ainsi que par les États arabes voisins.

Sans attendre l’hypothétique mise en œuvre de la partition de la Palestine, prévue par les Britanniques au 1est Octobre 1948, David Ben Gourion, futur premier ministre de l’État hébreu, déclare l’indépendance d’Israël au dernier jour du mandat britannique, le 14 mai 1948 à Tel-Aviv.

Au lendemain de cette déclaration d’indépendance, après des mois de tensions et de violences intercommunautaires, les armées de plusieurs pays arabes voisins envahissent le territoire de l’ancienne Palestine mandataire.

L’exode et les expulsions des Arabes palestiniens, commencés par des violences à la fin de 1947, s’intensifient avec l’entrée en guerre des armées arabes (principalement égyptiennes, jordaniennes, syriennes, libanaises et irakiennes) venues du nord, de l’est et du sud.

Ces attaques furent repoussées et aboutirent à la conquête par l’État juif d’un vaste territoire, bien plus vaste que celui proposé dans la partition de l’ONU. Pour les Arabes palestiniens, c’est la « Naqba » (« la catastrophe », en français) qui scelle l’exil forcé de 600 000 à 800 000 d’entre eux.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le projet de budget méconnaissable après son passage en commission
NEXT À l’école de la laïcité