que s’est-il passé pour l’Olympique de Marseille lors de ses neuf demi-finales de Coupe d’Europe

que s’est-il passé pour l’Olympique de Marseille lors de ses neuf demi-finales de Coupe d’Europe
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Amine Harit (au centre) et ses coéquipiers de l’Olympique de Marseille, après leur victoire en quarts de finale de Ligue Europa contre Benfica, à Marseille, le 18 avril 2024. SYLVAIN THOMAS / AFP

L’Olympique de Marseille (OM) s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue Europa de football, le 18 avril, en battant le Portugais Benfica. Battus 2-1 à l’aller, les Marseillais sont revenus au score (sur les deux matches) grâce à Moumbagna (79e).e minute), avant de s’imposer aux tirs au but (4-2). Jeudi 2 mai à 21 heures, au Stade-Vélodrome, ils affronteront pour la première fois les Italiens de l’Atalanta Bergame, qui ont éliminé au tour précédent. Ce sera la dixième demi-finale européenne de l’Olympique de Marseille. C’est ainsi que se sont déroulés les neuf précédents.

  • Europa Conference League 2021-2022, défaite contre le Feyenoord Rotterdam

L’OM a perdu le match aller (3-2) à Rotterdam (Pays-Bas), dans un match aussi fou que le stade De Kuip, bouillant pour son équipe. Les Marseillais encaissent d’abord deux buts en deux minutes, puis parviennent à égaliser par Dieng puis Gerson avant la mi-temps. Mais les Néerlandais prennent l’avantage après une bourde de Caleta-Car, sur une passe en retrait de son gardien. Ce ballon va coûter très cher puisque les hommes de Jorge Sampaoli, rapidement diminués par la sortie de Payet sur blessure (33ee), ne parviendra pas à renverser la situation lors du match retour, au Vélodrome (0-0).

  • Ligue Europa 2017-2018, victoire contre Salzbourg

Après l’Athletic Bilbao et le RB Leipzig, l’OM de Rudi Garcia affrontait les Autrichiens de Salzbourg en demi-finale de la Ligue Europa 2018. Les Phocéens se sont imposés 2-0 à l’aller au Vélodrome : sur coup franc, Payet sert idéalement Thauvin, qui ouvre le score de la tête au second poteau. C’est encore l’international français qui réalise la passe décisive pour le deuxième but, inscrit par Clinton Njie.

Les Phocéens se sont fait peur lors du match retour (2-1) : les Autrichiens ont marqué deux buts, mais les Minots ont arraché la qualification grâce à un but sur corner de l’international portugais Rolando dans les dernières minutes de la prolongation (116e).e). En finale, l’Olympique de Marseille – privé de Dimitri Payet, blessé – sera battu par l’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann, qui réalise un doublé (3-0).

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  • Coupe Intertoto 2005, victoire contre la Lazio Rome

Sous la houlette de Jean Fernandez, les Marseillais ont pris le dessus sur les Italiens de la Lazio de Rome, après un match nul prometteur à Rome (1-1, but de Meïté). Lors du match retour, les coéquipiers de Franck Ribéry ont totalement dominé la rencontre : ils l’ont emporté 3-0, dont un but de son milieu de terrain.

La finale de la compétition opposait alors le club marseillais, dirigé par Pape Diouf, au Deportivo La Corogne. Après une défaite 2-0 en Espagne, Marseille a renversé le club galicien 5-1 et a remis à la ville un nouveau trophée européen lors d’un match retour épique. De quoi faire venir sur la pelouse le milliardaire Robert Louis-Dreyfus, alors principal actionnaire du club, en chaussons de claquettes.

  • Coupe UEFA 2003-2004, victoire contre Newcastle

Après le nul (0-0) obtenu en Angleterre, les Marseillais de José Anigo ont livré un match enflammé au Vélodrome et éliminé Newcastle (2-0). Didier Drogba réalise un doublé. Et comment oublier son premier objectif ? Au 18e Après une minute de jeu, l’international ivoirien place une frappe croisée après avoir dégagé le dernier défenseur d’un fameux dribble talon derrière sa jambe d’appui.

Le deuxième but vaut également le détour : à quelques minutes de la fin du match (82e), le milieu Laurent Batlles obtient un coup franc sur son flanc droit. Meïté, Beye et Drogba se positionnent aux 16 mètres en faisant semblant de vouloir reprendre le ballon de la tête. Lorsque Laurent Battles démarre, ils se précipitent vers le but. Beye et Meïté poursuivent leur effort, entraînant avec eux les défenseurs anglais, mais pas Didier Drogba, qui se retrouve seul au point de penalty. L’Ivoirien double la mise et délivre les siennes.

Contre le Valence CF, en finale, Didier Drogba et Fabien Barthez ne peuvent rien face à Vicente et Mista. Valence détruit les rêves de sacre de Marseille, 2-0.

  • Coupe UEFA 1998-1999, victoire contre Bologne

Au Vélodrome, l’OM de Rolland Courbis a été tenu en échec (0-0). A domicile, les Italiens ont ouvert le score dès la 20ee minute et freine les espoirs marseillais. Sur une passe en profondeur de Jocelyn Gourvennec, Florian Maurice se retrouve seul face au gardien et s’effondre dans la surface. Grâce à la règle des buts à l’extérieur – abolie en 2021 par l’Union des associations européennes de football (UEFA) – Laurent Blanc qualifie son équipe sur un penalty, tiré à deux reprises, à quelques minutes de la fin (88e).e) d’un match sous très haute tension.

Les Bolognais ont apprécié modérément, et des bagarres ont éclaté en fin de rencontre. L’UEFA va ouvrir une enquête, et Christophe Dugarry, entre autres, sera suspendu six matches. Il faut croire que les Marseillais auront laissé plus que les forces de Dugarry en difficulté… En finale, ils chutent, lourdement battus (3-0) par Parme, un autre club italien.

  • Ligue des Champions 1992-1993, premier du groupe A

La première édition de la Ligue des Champions a vu s’affronter deux groupes de quatre clubs, avant la finale. L’OM se classe premier du groupe A après deux nuls contre le Rangers FC (2-2 et 1-1), deux victoires contre le FC Bruges (3-0, buts de Sauzée et doublé de Boksic, et 0-1) puis un nul (1 -1) et un carton contre le CSKA Moscou (6-0, triplé de Sauzée, et buts de Ferreri, Desailly et Pelé).

Les Phocéens de Didier Deschamps et Rudi Völler ne manquent pas leur rendez-vous en finale de la Ligue des Champions. Face au redoutable AC Milan de Van Basten, Rijkaard et Maldini, ils grimpent sur le toit de l’Europe grâce à une tête de Basile Boli, à la réception d’un corner botté par Pelé (44e).e). Pour toujours le premier !

  • Coupe des clubs champions européens 1990-1991, victoire contre le Spartak Moscou

L’équipe composée de l’entraîneur Raymond Goethals et de Franz Beckenbauer, alors directeur technique du club dirigé par Bernard Tapie, a atteint la finale en battant à deux reprises l’équipe russe du Spartak Moscou : 3-1 à l’aller, où se distinguent Pelé, Papin et Vercruysse. Le retour, au Vélodrome, est une confirmation : la paire Pelé-Boli écœure les Russes (2-1) et offre au club la première finale européenne de son histoire. Malgré dix tirs – contre trois pour l’Étoile rouge de Belgrade – le champion de s’est laissé prendre dans une séance de tirs au but désastreuse. Le premier tireur, Manuel Amoros, a vu son tir stoppé ; Pascal Olmeta ne peut rien contre les tireurs du Red Star. Les Marseillais ont perdu 5 tirs au but à 3.

  • Coupe des clubs champions européens 1989-1990, défaite contre Benfica

C’est la main de Vata qui élimine l’OM en demi-finale cette année-là. Surpris à l’aller par un but de Lima à la 10ee minute, sur un corner tiré par Valdo, les hommes de Gérard Gili dissipent rapidement le malentendu : à la mi-temps, ils rentrent aux vestiaires rassurés par l’égalisation de Franck Sauzée et l’avantage donné par l’incontournable Jean-Pierre Papin (2-1 ).

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On en reste là, et on y restera longtemps lors du match retour, au stade de la Luz à Benfica. C’était sans compter, au 83e minute, sur un nouveau corner de Valdo, qui trouve cette fois… l’avant-bras droit de l’international angolais Vata Matanu Garcia, dit Vata. Il a affirmé (et prétend toujours) avoir marqué avec son épaule. Di Meco et les autres défenseurs lèvent aussitôt les bras, mais l’arbitre valide le but et les Olympiens ne parviennent pas à égaliser.

  • Coupe des vainqueurs de coupe d’Europe 1987-1988, défaite contre l’Ajax Amsterdam

C’est la première demi-finale de l’histoire du club, créé en 1899, dirigé par Bernard Tapie depuis 1986. Et ça commence très mal, au Vélodrome (0-3) : Rob Witschge inscrit un doublé en première mi-temps. et Dennis Bergkamp confirme la domination de l’Ajax (86e), qui vient de quitter son entraîneur, Johan Cruyff. La bande de Papin, Pelé et Giresse, entraînée par Gérard Banide, se reprend au retour et s’impose 1-2 aux Pays-Bas, ce qui n’est pas suffisant pour se qualifier.

Mouna El Mokhtari

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