LeBron James (Los Angeles Lakers), un avenir entre parenthèses après l’élimination contre

LeBron James (Los Angeles Lakers), un avenir entre parenthèses après l’élimination contre
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LeBron James pensait-il qu’il jouait dernier match pour les Lakers ? “je ne vais pas répondre à ça», a évacué The Chosen One, avant de poser le micro, un grand sourire aux lèvres. Quelques minutes plus tôt ce lundi à , « son » équipe de Los Angeles avait été éliminée par les Nuggets (108-106, 4-1). Face aux champions NBA qui les avaient balayés (battus 4-0) l’an dernier en finale de Conférence Ouest, James et sa bande ont été retenus comme outsiders.

Ils ont mené plus longtemps que leurs adversaires dans cette série du premier tour des playoffs NBA, et il a fallu un Jamal Murray extrêmement embêtant pour les envoyer en vacances. Mais le parfum de fatalité que l’on a senti tout au long de ce duel avec Nikola Jokic et son équipe, reflète à quel point les Lakers, passés par le play-in, semblent loin d’être un nouveau ring. Ce constat et la situation contractuelle de « LBJ » (39 ans) font planer le doute sur son avenir.

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162 millions de dollars sur 3 ans ?

Le contrat de James court jusqu’en 2025, mais il dispose d’une « option de joueur » et peut donc être envisagé sur le marché. S’il décide de ne pas activer cet exercice 2024-25 en option, il sera éligible à un contrat de 162 millions de dollars sur trois saisons avec sa franchise actuelle (157 millions avec une autre), rapporte ESPN. Autre possibilité : un engagement à plus court terme (104 millions sur deux ans, la deuxième année étant facultative). Selon The Athletic, la star prévoit de jouer jusqu’à deux saisons supplémentaires.

Il n’est pas (encore) question de parler d’une fin de carrière en douceur. C’est peu dire que le « King » reste au moins productif. Il vient de signer sa vingtième saison régulière consécutive avec une moyenne de 25 points, 6 rebonds et 6 passes décisives par match. Une ligne de statistiques qu’aucun autre joueur n’a publiée plus de neuf fois dans l’histoire de la Big League. Le tout agrémenté de son meilleur taux de réussite à 3 points (41%, contre 34,8% au total depuis son arrivée en NBA en 2003).

Lors de ce premier tour frustrant des séries éliminatoires, LeBron James n’a pas non plus fait son âge, avec un temps de 40,8 minutes. a 27,8 points, 56,6% au tir, 8,8 passes décisives et 6,8 rebonds. Mais collectivement, il est coincé dans la « bulle » depuis 2020, année de son quatrième (et à ce jour dernier) titre. Construire une équipe autour de lui et Anthony Davis n’a payé qu’une seule fois. Le manque de continuité autour de ce duo – l’irrégulier D’Angelo Russell est également capable de sonder le marché, l’entraîneur Darvin Ham pourrait être licencié – inspire plus d’essais et d’erreurs que de sérénité.

Son fils, Bronny, pourrait être la clé

Le concept de « super équipe » à la manière des Suns – balayée d’entrée par les Wolves lors de ces OP – continue de démontrer ses limites, face à des équipes patiemment bâties comme les Nuggets, notamment. Démarrer un nouveau projet avec James comme pièce maîtresse, ou combiné avec d’autres grands noms à la hauteur de son standing, serait donc un pari étrange, pour n’importe quelle franchise. Reste la valeur marketing qu’il représente et l’intérêt hors-terrain qu’il pourrait également y trouver.

Son arrivée à Los Angeles, en provenance de Cleveland en 2018, avait déjà été interprétée comme un dépaysement, en partie motivé par son business. Se rapprocher d’Hollywood, pour tourner et promouvoir Space Jam : un nouvel héritage (2021), Quoi de plus logique ? Mais le sacre d’il y a quatre ans a rappelé que James était encore très compétitif, en tant que leader d’un collectif armé pour les sommets.

Cette fois, le tournant vers une ambition sacrifiée sur l’autel des enjeux extra-sportifs pourrait avoir lieu… et être dicté par son fils, Bronny, qui espère être drafté cet été. Si LeBron James – qui a exprimé le souhait de jouer en NBA avec lui – le rejoint dans une formation moribonde, le message sera clair. Cela pourrait également se faire sans bouger. Les Lakers sont prêts à jeter leur dévolu sur le jeune joueur originaire de l’USC (19 ans, 4,8 points par match cette saison en NCAA), pour convaincre son père de revenir, selon The Athletic. Le fait que cela puisse servir d’argument puissant est-il la preuve que « LBJ » tourne une page ? Disons qu’il ne répondra pas.

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