Peu de partisans ont été surpris de voir les Capitals de Washington balayés par les Rangers de New York au premier tour de cette série.
Remontons donc le temps pour nous souvenir de cinq balayages surprenants survenus ces dernières années.
Mais juste avant, sachez que la Ligue nationale de hockey (LNH) a établi un 4 sur 7 pour toutes ses rondes des séries éliminatoires en 1987 (à l’exception de la ronde de qualification des séries 2020, disputée dans les bulles de Toronto et d’Edmonton). Il y a eu 540 matchs d’après-saison entre la création de ce format et le début des séries éliminatoires en 2024. Parmi eux, 76 séries se sont terminées par un balayage.
Vestes bleues-Lightning, 2019
Aucune équipe n’a fait mieux que le Lightning de Tampa Bay lors de la saison régulière 2018-19. Le club a remporté le Trophée des Présidents et a maintenu une fiche impressionnante de 62-16-4. Peu d’observateurs, voire aucun, ont donné une réelle chance aux Blue Jackets de Columbus lors du premier tour des séries éliminatoires. Et pourtant, l’équipe dirigée à l’époque par l’entraîneur-chef John Tortorella n’a fait qu’une bouchée des puissants « Bolts ».
C’était la première fois qu’une équipe championne de la saison régulière subissait l’indignité d’un balayage au premier tour. Le Lightning s’est toutefois bien remis de cette humiliation, puisque l’organisation a participé à trois finales de la Coupe Stanley d’affilée et a soulevé le grand trophée à deux reprises.
Canards puissants – Sauvage, 2003
Lors des séries éliminatoires de la campagne 2002-2023, le gardien des Mighty Ducks d’Anaheim, Jean-Sébastien Giguère, a été tout simplement incroyable. Si le balayage de son équipe face au Wild du Minnesota en finale de la Conférence Ouest se retrouve dans ce palmarès, c’est grâce à sa tenue qui frôlait la perfection.
Crédit photo : REUTERS/Mike Blake
Le Québécois n’a concédé qu’un seul but à ses adversaires en quatre matchs ! Il a donc repoussé 124 des 125 rondelles que les joueurs du Wild ont envoyées dans sa direction, amassant trois blanchissages de suite.
Les Mighty Ducks perdent ensuite la finale de la Coupe Stanley face aux Devils du New Jersey en sept matchs, mais Giguère remporte quand même le trophée Conn Smythe.
Canadiens-Jets, 2021
Équipe Cendrillon des séries éliminatoires 2021, les Canadiens de Montréal ont atteint la finale de la Coupe Stanley. Durant son parcours, la Sainte-Flanelle s’est permise de balayer les Jets de Winnipeg au deuxième tour. Le club manitobain venait de subir cet affront face aux Oilers d’Edmonton et était largement favori face à l’équipe qui n’aurait probablement pas participé aux séries éliminatoires sans les circonstances liées à la pandémie de COVID-19.
Sabres-Bruins, 1993
En 1992-1993, les Bruins de Boston ont terminé premiers de la division Adams, avec 23 points de plus au classement que les Sabres de Buffalo. Les deux équipes se sont rencontrées au premier tour des séries éliminatoires.
Les Sabres ont remporté les trois premiers matchs, dont deux en prolongation. Le quatrième et dernier match a été tout simplement épique, puisque les deux équipes ont marqué cinq buts chacune dans le temps réglementaire. C’est Brad May qui a permis aux Sabres de réaliser un balayage en marquant en prolongation. La magie de ce moment a été surpassée par le célèbre « Mayday » du présentateur de Buffalo, Rick Jeanneret.
Diables-Ailes Rouges, 1995
C’est réellement lors de la finale de la Coupe Stanley 1995 que « l’ère de la rondelle morte » a commencé dans la LNH. Pour cela, il faut remercier les Devils du New Jersey de l’entraîneur-chef Jacques Lemaire.
Avec leur système de jeu hermétique, les futurs champions ont vaincu la machine offensive représentée par les Red Wings de Détroit en quatre courts matchs. Cela a ouvert la porte à un changement radical dans la façon de jouer au hockey dans le circuit Bettman. Un peu moins de six buts ont été marqués en moyenne par match en 1994-1995. Cette moyenne est tombée à 5,19 en 1998-1999…
