le Conseil d’État pourrait être saisi en urgence

La réforme du décret Paysage inquiète les personnels de l’enseignement supérieur, qui craignent une augmentation de la charge de travail

Quatre personnels de l’enseignement supérieur sur dix estiment que leur charge de travail va augmenter en raison des modifications du décret sur le paysage de l’enseignement supérieur qui devra être voté ce jeudi.

BELGA




Par Sudinfo avec Belga

Publié le 24/04/2024 à 22h24

Quatre personnels de l’enseignement supérieur sur dix estiment que leur charge de travail va (significativement) augmenter en raison des modifications du décret Paysage de l’enseignement supérieur qui devra être voté jeudi après-midi en séance plénière à la Fédération wallonne. Bruxelles, selon une enquête menée par le CSC.

Selon les résultats de cette enquête réalisée auprès de 1.200 personnels de l’enseignement supérieur, 47% des personnes interrogées déclarent que la réforme Glatigny a eu des conséquences (significatives) sur leur travail. Parmi eux, 88% déclarent que leur charge de travail va (de manière significative) augmenter en raison des changements votés à la Commission la semaine dernière. En conséquence, 4 membres du personnel sur 10 s’attendent à ce que leur charge de travail augmente suite aux récents changements. Seuls 34% des personnes interrogées estiment que le changement de réforme n’aura aucun impact sur leur charge de travail.

Le CNE, le CSC Education et le CSC Services Publics dénoncent « la dégradation des conditions de travail de tous les personnels de l’enseignement supérieur, trop souvent oubliées dans le débat actuel ». Les organisations syndicales soutiennent « un refinancement de l’enseignement supérieur et la sortie de l’enveloppe fermée pour embaucher davantage de personnels et accompagner la démocratisation de l’enseignement supérieur ».

A court terme, pour faire face à cette situation, les syndicats proposent notamment « d’embaucher davantage de personnel », de « suspendre d’autres tâches ou projets le temps nécessaire à la mise en œuvre de la réforme », et de fournir « davantage de support informatique ». et des heures supplémentaires payées. Ils demandent également que « des statistiques centralisées et actualisées sur l’ensemble des étudiants soient rendues accessibles sur le site Internet de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares) ».

À moyen terme, le refinancement de l’enseignement supérieur est urgent pour augmenter les taux d’encadrement des enseignants, réduire la charge de travail du personnel et améliorer l’accessibilité à l’enseignement supérieur.

 
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