Deux jours après l’hospitalisation d’urgence de Kendji Girac, l’enquête pour tentative d’homicide volontaire avance. Selon « Le Parisien », les premières expertises balistiques prouvent que la balle qui a touché le chanteur a bien été tirée à l’intérieur de la caravane. Le projectile a touché l’artiste de 27 ans à la poitrine puis est ressorti dans le dos. Il a ensuite percé l’habitacle du camping-car, de l’intérieur vers l’extérieur, indique le quotidien français.
Cet élément semble corroborer la version donnée par Kendji Girac, qui a déclaré s’être tiré une balle accidentellement en manipulant une arme achetée la veille dans une brocante. Le chanteur avait indiqué avoir bu de l’alcool. Le Colt 45, qui avait disparu à l’arrivée des forces de l’ordre sur la zone de Biscarosse, a été retrouvé dans un fossé “sur indication de membres de la famille”, a expliqué lundi le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson. Il reste cependant de nombreuses zones d’ombre à éclaircir en la matière.
Les membres de la famille de l’artiste présents au moment du drame affirment que la fusillade était bien accidentelle. Les autorités prennent cependant ces témoignages avec des pincettes et se demandent pourquoi les proches de Kendji Girac auraient cherché, du moins dans un premier temps, à retirer l’arme de sa caravane. « Nous devons rester vigilants. Il s’agit d’un huis clos et l’action d’un tiers ou une tentative de suicide que certains proches auraient tenté de dissimuler ne peuvent être exclues pour l’instant”, indique une Source proche du dossier.
Plusieurs personnes interrogées par les enquêteurs ont affirmé que le chanteur et son compagnon étaient seuls dans la caravane lorsque le coup de feu a retenti. La jeune femme a déclaré avoir entendu la fusillade, mais n’avoir pas été témoin du drame. Certains témoins ont évoqué des tensions entre Kendji Girac, revenu ivre d’une soirée, et sa petite amie, durant les heures précédant les événements. Les deux jeunes ont été soumis à des prélèvements par des experts de la gendarmerie, afin de déterminer la présence éventuelle de résidus de tir sur les mains de l’artiste ou de sa compagne. Les résultats pourraient s’avérer décisifs.
