La CAQ chute au troisième rang

La CAQ chute au troisième rang
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(Québec) La Coalition Avenir Québec de François Legault est tombée au troisième rang, derrière le Parti québécois et le Parti libéral, selon un sondage de la firme Pallas Data.

À un peu plus de deux ans des élections, les voyants sont au rouge pour François Legault : le sondage de la maison de vote de Toronto, réalisé pour Qc125 et Nouvellesplace son parti à 20 %, derrière le PLQ, en forte hausse à 23 %, et le Parti québécois, qui arrive en tête avec 33 % des intentions de vote.

Par rapport au mois de février, il s’agit d’un bond de deux points pour le Parti québécois, à l’intérieur de la marge d’erreur, d’un bond de huit points pour le PLQ, et d’une baisse de trois points pour la CAQ. Québec solidaire est l’autre perdant de ce sondage et voit son soutien chuter de quatre points.

Le député péquiste Pascal Bérubé était ravi. « Nous avons mené une enquête la semaine dernière et plusieurs personnes ont déclaré [des] interventions de Paul St-Pierre Plamondon que son discours aura un impact. En fait, on se rend compte que ceux qui ont fait le plus de bruit étaient déjà les adversaires du Parti québécois, et que parmi la population, il y a une hausse des intentions de vote pour le Parti québécois», a-t-il déclaré.

Malgré les attaques

La semaine dernière, le chef péquiste a affirmé qu’Ottawa « planifiait ouvertement et explicitement » le déclin du Québec et a réitéré sa promesse de tenir un référendum s’il accédait au pouvoir. Il a également souligné lors d’un point de presse le « travail » de Pierre Elliott Trudeau ainsi que « les déportations, les exécutions et l’interdiction d’avoir un enseignement en français ».

« Toute la semaine, chaque parti s’en est pris à Paul St-Pierre Plamondon à Québec, puis à tous ceux d’Ottawa aussi, puis à plusieurs personnes qui ne font pas de politique, mais qui ont des micros ou qui ont des stylos. Je pense que c’est admirable la façon dont Paul a répondu à cela, et cela en dit long sur sa force de caractère », a-t-il ajouté.

Le député libéral Monsef Derraji a affirmé pour sa part ne pas commenter les sondages, pour dire du même souffle qu’il était convaincu «que nous allons être l’alternative à François Legault en 2026». «Les Québécois veulent un parti qui s’occupera des finances publiques, qui saura bien gérer les finances publiques et qui s’occupera des missions essentielles de l’État», a-t-il indiqué.

M. Derraji souligne que le PLQ ne cherche pas à surfer sur la peur référendaire suscitée par la hausse dans les sondages du Parti québécois. « Demandez à M. PSPP. C’est lui qui ramène le référendum sur la place publique un peu partout. Écoutez, de quoi parle-t-on depuis le début ? Avez-vous vu un camp du non ou du oui ? On vous parle […] quoi ? L’économie, les PME, les finances publiques, le logement, les missions essentielles de l’Etat”, a-t-il déclaré.

Le leader parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, a souligné que «les élections sont encore dans plus de deux ans». « Nous verrons en temps voulu. La dernière fois, on m’a interrogé sur un sondage où QS avait avancé de quelques points. A cette époque, il me paraissait important de dire que nous, la base de notre engagement […] Ce ne sont pas les sondages, et nous ne prenons pas nos décisions en fonction de cela. Aujourd’hui, nous avons un sondage qui est d’une autre nature, mais c’est la même chose », a-t-il déclaré.

 
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