L’ONU demande une enquête

L’ONU demande une enquête
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Médecins palestiniens opérant à l’hôpital d’Al-Chifa avant le déclenchement du conflit par le . L’OMS a déclaré en avril que l’installation avait été réduite à une « coquille vide » jonchée de restes humains par la dernière opération israélienne contre elle.

AFP

L’Organisation des Nations Unies (ONU) a demandé mardi une enquête internationale sur les charniers découverts dans les deux principaux hôpitaux de la bande de . L’organisation a souligné la nécessité d’une enquête indépendante face au « climat d’impunité » actuel.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit « horrifié » par la destruction du plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, et du deuxième plus grand établissement hospitalier du territoire palestinien, le complexe médical Nasser à Khan Younes. , « et par la découverte de charniers à proximité de ces lieux ».

Il réclame que « des enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes soient menées ». « Compte tenu du climat d’impunité qui prévaut, les enquêteurs internationaux devraient être impliqués dans ce processus », a-t-il déclaré.

« Sans fondement » répond Israël

L’armée israélienne (FDI) a répondu en indiquant que l’affirmation selon laquelle elle « aurait enterré les corps palestiniens était sans fondement ».

M. Türk a rappelé que « les hôpitaux ont droit à une protection très particulière en vertu du droit international humanitaire ». « Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d’autres personnes considérées comme hors de combat est un crime de guerre », a-t-il ajouté.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a déclaré mardi que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d’environ 340 personnes dans des fosses communes sur le terrain de l’hôpital Nasser.

Quant à l’hôpital d’Al-Chifa, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait indiqué début avril qu’il avait été réduit à une « coquille vide » jonchée de restes humains par la dernière opération israélienne contre lui.

Les hôpitaux durement touchés

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement visés lors de l’opération militaire menée par l’armée israélienne dans le territoire palestinien depuis l’attaque meurtrière perpétrée en Israël le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Selon Israël, le mouvement islamiste palestinien a utilisé les hôpitaux pour mener des attaques, cacher des tunnels et cacher des armes. Le Hamas a nié ces accusations.

Selon les autorités de Gaza, 283 corps ont été retrouvés à l’hôpital Nasser, un chiffre que le Haut-Commissariat des Nations Unies tente de vérifier. “Les victimes auraient été enterrées profondément sous terre et recouvertes de déchets”, a déclaré la porte-parole du HCDH, Ravina Shamdasani, lors d’un point de presse, ajoutant que des personnes âgées et des femmes figuraient parmi les morts.

D’autres auraient été « retrouvés les mains liées et sans vêtements ». Elle a également indiqué que le chiffre avancé par l’armée israélienne de quelque 200 personnes tuées lors du dernier assaut contre l’hôpital al-Chifa, entre le 18 mars et début avril, pourrait être « sous-estimé ».

À ce jour, a-t-elle déclaré, « nous ne pouvons pas corroborer les chiffres exacts » des personnes tuées dans les deux hôpitaux : « C’est pourquoi nous insistons sur la nécessité d’enquêtes internationales ».

Dans son communiqué envoyé aux journalistes, Tsahal a indiqué avoir examiné certaines des dépouilles « enterrées par les Palestiniens dans le secteur de l’hôpital Nasser » pour tenter de localiser les corps des otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre.

“Lors de son opération dans le secteur de l’hôpital Nasser” dans la ville de Khan Younes, “pour tenter de localiser les otages et les personnes disparues, les corps enterrés par les Palestiniens ont été examinés (…) avec prudence et uniquement dans les lieux où l’information “Il a indiqué la présence possible d’otages”, explique l’armée, assurant “avoir préservé la dignité du défunt”.

“Les corps examinés n’étaient pas ceux des otages et ont été remis à leur place”, a ajouté l’armée.

(AFP)

 
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