A quoi va servir la station de dépollution des eaux pluviales de Champigny-sur-Marne ? – .

A quoi va servir la station de dépollution des eaux pluviales de Champigny-sur-Marne ? – .
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EMMANUEL DUNAND / AFP Dans l’idée de rendre la Seine et la Marne « baignables » pour les Jeux olympiques et au-delà, les ministres des Sports et de la Transition écologique inaugurent une station de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne (photo d’illustration prise à la station d’épuration de Valenton station d’épuration, également lieu de travaux avant les Jeux olympiques).

EMMANUEL DUNAND / AFP

Avec l’idée de rendre la Seine et la Marne « baignables » pour les Jeux olympiques et au-delà, les ministres des Sports et de la Transition écologique inaugurent une station de dépollution des eaux pluviales à Champigny-sur-Marne (photo d’illustration prise à la station d’épuration de Valenton station d’épuration, également lieu de travaux avant les Jeux olympiques).

JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024 – Si Emmanuel Macron, Anne Hidalgo et Amélie Oudéa-Castéra parviennent à tenir leur promesse de se baigner dans la Seine, ce sera un peu grâce au SDEP. Derrière ce sigle se cache la Station de Dépollution des Eaux Pluviales de Champigny-sur-Marne, une nouvelle installation inaugurée ce mardi 22 avril dans le Val-de-Marne par la ministre des Sports et son homologue en charge de la Transition écologique, Christophe Béchu.

Car si la baignade est interdite depuis plus d’un siècle dans la Seine, en raison d’un arrêté préfectoral de 1923 toujours en vigueur, l’exécutif a promis depuis longtemps qu’elle serait à nouveau possible cet été pour les sportifs participant aux Jeux Olympiques, puis à terme pour la population. Un engagement qui représente un coût très important pour les finances publiques (de l’ordre de 1,4 milliard d’euros pour le « plan de natation » dans son ensemble), et qui a nécessité de nombreux grands projets.

Faire face à de fortes pluies

Celui de Champigny-sur-Marne, d’un coût de plus de 50 millions d’euros, répond à l’un des principaux enjeux liés à la qualité de l’eau : éviter que les pluies excessives ne s’écoulent dans les rivières et donc vers les lieux de baignade en emportant avec elles les polluants collectés au fil du parcours, notamment les déchets et les eaux polluées. En l’occurrence, la commune du sud-est de Paris accueille le bassin versant du Ru de la Lande, c’est-à-dire que tout un système de petits cours d’eau, alimentés par les précipitations, y coule. jeté dans la Marne.

C’est pourquoi le site a été choisi pour récupérer cette eau de pluie, la collecter, la traiter et enfin la rejeter proprement dans la rivière.

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Capture d’écran YouTube A Champigny-sur-Marne, quelque 8 000 mètres cubes d’eau de pluie pourront être stockés, décontaminés et enfin rejetés propres dans la Marne.

Capture d’écran YouTube

A Champigny-sur-Marne, quelque 8 000 mètres cubes d’eau de pluie pourront être stockés, décontaminés et enfin rejetés propres dans la Marne.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessousplusieurs points de collecte ont été créés à Champigny-sur-Marne depuis le début des travaux, en 2020, pour collecter les eaux de pluie dans un réservoir de 8 000 mètres cubes.

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Pour rappel, en juillet 2023, c’est à cause de très fortes pluies que les niveaux de pollution enregistrés dans la Seine avaient bondi, entraînant l’annulation des épreuves tests de nage en eaux vives censées servir de grande répétition, en plein Paris. , aux Jeux Olympiques de cet été. Depuis, un autre immense bassin destiné à capter ces eaux de pluie a été construit à proximité de la gare d’Austerlitz, dans le 13e arrondissement.

Libérez de l’eau propre dans la nature

La station du Val-de-Marne ne se contente pas de conserver l’eau de pluie pour qu’elle ne se déverse pas : elle la traite également, à raison de 700 litres par seconde.

Au cours d’un parcours à travers plusieurs grilles destinées à filtrer les déchets et impuretés, mais aussi des bassins de décantation permettant de nettoyer les matières en suspension, et enfin un passage sous lampes UV éliminant les bactéries, les eaux de précipitation sont assainies et finalement rejetées dans la Marne, qui rejoint ensuite la Seine à Charenton-le-Pont et Ivry-sur-Seine, quelques kilomètres plus loin.

C’est dans la même logique que les deux grandes stations d’épuration du sud-est parisien ont fait l’objet de travaux de modernisation, à Valenton (dans le Val-de-Marne) et à Noisy-le-Grand (en Seine-Saint-Denis). ). Surtout, rappelle le cabinet de Christophe Béchu, à la veille de l’inauguration, un accent particulier a été mis sur le contrôle et la conformité des raccordements du système d’eau autour de Paris. Au total, quelque 10 000 » mauvaises connexions » qui étaient impliqués dans les rejets d’eaux usées en Seine et Marne ont dû être corrigés par les JO.

De la ” jours d’urgence » en cas de problèmes météorologiques

Reste qu’en cas de fortes tempêtes par exemple, ou d’erreur humaine comme celle qui a conduit à la pollution de la Seine en pleine épreuve test du triathlon en août dernier, tous ces équipements risquent de ne pas suffire. C’est pourquoi les autorités insistent sur « jours d’urgence » déjà prévu autour des manifestations prévues dans le fleuve parisien et devrait permettre un report, jusqu’à ce que l’eau soit à nouveau baignable. A cet égard, le ministère des Sports envisage de renforcer les contrôles, qui deviendront quotidiens à partir de fin mai, et de durcir les procédures.

Quant à savoir si le grand public pourra également se baigner dans la Seine et la Marne d’ici l’été 2025, une trentaine de sites possibles ont déjà été identifiés et/ou sont candidats (dont Maisons-Alfort et trois lieux à Paris pour la baignade). exemple). Et comme il n’est pas prévu que les arrêtés préfectoraux d’interdiction soient abrogés (la baignade est également interdite dans la Marne depuis 1970), mais seulement que des dérogations soient accordées ponctuellement par le préfet d’Île-de-France, la baignade devra encore être compatible avec le trafic fluvial et les autres activités à autoriser.

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