La French Touch
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Imaginée par Thomas Jolly et Victor Le Masne comme une grande fête à vivre des deux côtés de l'écran, la cérémonie de clôture a fait la part belle à la musique électronique, dont la France est un fleuron, et à sa tradition d'inclusion. Avec des hauts, des bas, et beaucoup d'émotion.
Un back to back, ou « B2B » dans le jargon de la culture club, est synonyme d’amitié : deux ou plusieurs DJ, amis de longue date ou destinés à le devenir, se partagent alternativement le travail de timing et de sélection pour animer le dancefloor de manière plus décontractée que s’ils étaient seuls aux commandes. Mais le B2B à outrance imaginé par Victor le Masne, directeur musical, et Thomas Jolly, directeur artistique pour animer la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Paris, scène suprême de leur marathon d’aimables organisateurs des liturgies des JO 2024 qui a débuté avec le vacarme cataclysmique de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet, se devait d’être bien plus qu’un défilé en file indienne de la crème de ce fleuron de notre industrie qu’est la scène électronique française.
Romain Pissenem, entrepreneur chevronné à la tête de High Scream, studio de production spécialisé dans le son et l’éclairage pour les clubs géants (notamment ceux de son frère Yann Pissenem, bien implanté à Ibiza) et la mise en scène de shows électroniques live à l’origine des shows spectaculaires de David Guetta, DJ Snake, Swedish House Mafia ou Indochine, s’est ainsi vu confier la mission. Pissenem dit avoir envisagé cette manière de faire la fête par procuration, uniquement accessible « IRL » par les 64 000 spectateurs et 5 800 para-athlètes et accompagnants des 169 délégations présentes
