plus d’un millier de personnes manifestent à la veille du Jour de la Terre

Plus d’un millier de manifestants ont défilé à Montréal à la veille du Jour de la Terre, entre autres pour dénoncer la « fausse transition énergétique » du gouvernement québécois et le projet Northvolt.

« Le gouvernement nous dit qu’il veut une transition énergétique, mais il nous ment. Il fait écoblanchiment. Ce sont de fausses solutions qu’il nous propose », a critiqué Shirley Barnea, porte-parole du groupe For the Future.

Elle pointe notamment le projet d’usine de batteries Northvolt qui « renforce la culture du tank » alors que trop peu de projets de transports publics sont financés selon elle.

C’est le message principal qu’ont voulu transmettre les quatre groupes organisateurs de l’événement : La planète s’invite au Parlement, Le Chœur Transition de Montréal, ATTAC-Québec et Pour le futur.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

« Champions du greenwashing »

« Les champions du greenwashing n’aiment pas la planète. Toutes les Northvolts de ce monde avec leurs lobbyistes et leurs réunions secrètes qui nous font croire qu’en exploitant les mines plutôt que le pétrole, nous nous dirigeons vers un monde merveilleusement vert. Le crois-tu?” » a ajouté Claude Vaillancourt d’ATTAC-Québec.

Enfants, adolescents, adultes et aînés étaient bien représentés parmi les participants qui ont quitté le parc Jeanne-Mance vers 13 h 45 pour se diriger vers la Place des Arts, où s’est terminée la marche.

MARIO BEAUREGARD/AGENCE QMI

Plusieurs hommes politiques, représentant notamment Québec solidaire et Projet Montréal, étaient également présents.

« Il est inacceptable qu’en 2024 on ne développe pas le transport collectif partout au Québec. C’est ce qui nous manque au Québec pour être les leaders mondiaux que nous devrions être en matière de changements climatiques», a dénoncé Gabriel Nadeau-Dubois, chef de Québec solidaire, en mêlée de presse.

Moins populaire qu’avant

La marche a probablement attiré moins de monde qu’à la même date l’année dernière, où plusieurs milliers de manifestants s’étaient manifestés.

Cela a déçu Maria Marset, venue manifester avec son compagnon et ses quatre filles.

« Je m’attendais à voir beaucoup plus de monde. Je ne sais pas pourquoi les gens sont restés chez eux parce qu’il n’y a rien de plus inquiétant.


Alvavro Etchepare et Maria Marset, venus manifester avec leurs quatre filles. On peut en voir trois, Ana, Sara et Olivia en bas de la photo.

Photo Olivier Faucher

En septembre 2023, la marche annuelle pour le climat avait rassemblé moins d’un millier de personnes. Il s’agit d’une infime fraction de l’affluence qu’on avait pu voir lors de l’édition 2019, où 300 000 personnes avaient défilé aux côtés de la militante Greta Thunberg dans la métropole québécoise.

M. Nadeau-Dubois a reconnu que la mobilisation «est un peu moins facile» qu’avant, ce qu’il explique par la crise du coût de la vie et du logement qui exerce une «forte pression financière» sur les Québécois.

Dans plusieurs villes

À l’occasion du Jour de la Terre, des manifestations ont lieu dans plusieurs villes du Québec, dont à Sherbrooke lundi.

Dimanche, à celui de Québec, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon, a affirmé «qu’on ne peut pas avoir à cœur l’avenir de l’environnement et des changements climatiques et rester au Canada».

« Ce n’est pas cohérent parce que le Canada est un pétrogouvernement. Je veux dire par là que ses politiques sont guidées par le lobby pétrolier de l’Alberta et que cela ne changera pas, qu’il s’agisse d’un gouvernement conservateur ou libéral, ce sont des gouvernements qui construiront des pipelines pour exporter davantage de pétrole. a-t-il déclaré.

– Avec Nicolas St-Pierre

 
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