Le projet de liaison électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni, estimé auparavant à 18 milliards de livres sterling, soit plus de 227 milliards de dirhams, a fait l’objet d’une revalorisation avec une hausse de 30%. La nouvelle estimation fait apparaître une fourchette comprise entre 22 et 24 milliards de livres sterling, soit entre 278 et 303 milliards de dirhams, selon l’opérateur britannique Xlinks, en charge du projet.
Xlinks, une filiale de Xlinks First, responsable du projet de liaison électrique Maroc-Royaume-Uni, a déclaré dans une récente mise à jour qu’il y avait eu « une pression à la hausse significative sur le coût de tous les projets énergétiques ».
Xlinks estime désormais que le coût de réalisation du projet Green Power Maroc-Royaume-Uni se situe entre 22 et 24 milliards de livres sterling (27 à 30 milliards de dollars), soit une augmentation de 30 % par rapport aux 18 milliards de livres sterling. livre sterling initiale. De plus, le prix estimé du projet se situe désormais entre 70 et 80 £ par mégawattheure (MWh), sur la base des tarifs de 2012.
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L’entreprise souligne l’influence inévitable des forces macroéconomiques sur ces ajustements. “Nos nouvelles orientations sur le prix d’exercice du projet Maroc-Royaume-Uni Green Power sont globalement conformes aux observations du marché, et sont dues à l’impact des facteurs macroéconomiques”, a-t-il noté. Les pressions macroéconomiques jouent un rôle important dans l’augmentation des coûts dans le secteur de l’énergie. Dans sa mise à jour, Xlinks a attribué environ 60 % de l’augmentation des coûts aux événements mondiaux affectant la chaîne d’approvisionnement.
Des facteurs tels que la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie à l’échelle du marché, associés à la demande mondiale croissante d’énergies renouvelables, ont contribué à cette trajectoire ascendante. Les 40 % restants sont attribués aux effets macroéconomiques directs, les taux d’intérêt étant le principal moteur.
La société explique également que les indications fournies par Xlinks sont basées sur des projections internes et sont susceptibles de changer. La détermination finale des coûts relèvera de la responsabilité du ministère britannique de la sécurité énergétique et du net zéro.
