L’Iran a célébré mercredi la « Journée de l’armée » en saluant « le succès » de son attaque sans précédent contre Israël et en réaffirmant que Téhéran fournirait une réponse « féroce » en cas de réponse israélienne sur son sol.
L’opération iranienne du 14 avril “a brisé la gloire du régime sioniste”, a déclaré le président Ebrahim Raïssi en participant au traditionnel défilé militaire organisé sur une base de la banlieue de Téhéran.
Le président Raïssi a réitéré que l’attaque de l’Iran contre Israël était « précise, mesurée » et « punitive », en réponse à la frappe contre son consulat à Damas le 1er avril, imputée à Israël, qui a causé la mort de sept soldats iraniens, sur fond de violences. tensions régionales avec la guerre dans la bande de Gaza.
“Cette opération a montré que nos forces armées étaient prêtes”, a-t-il ajouté dans un discours prononcé devant les dirigeants de l’armée régulière et du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI), l’armée idéologique de la République. Islamique. « Si la moindre agression était perpétrée par le régime sioniste contre notre sol, elle entraînerait une réponse féroce et sévère », a-t-il encore prévenu.
Israël a annoncé sa détermination à faire payer à l’Iran le prix de son attaque sans précédent contre le territoire israélien, malgré les appels internationaux à la retenue, notamment de la part de son allié américain. La quasi-totalité des 350 drones et missiles ont été interceptés avec l’aide des Etats-Unis et d’autres pays alliés, a indiqué Israël, qui a fait état de blessés. « Nous réagirons quand, où et comment nous le souhaitons », a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari.
Au cours de la cérémonie, les forces armées iraniennes ont présenté un grand nombre d’équipements récemment développés, notamment des drones suicides et des missiles balistiques à longue portée. D’autres défilés ont été organisés dans les grandes villes de province.
Dans son discours, M. Raïssi a critiqué les pays qui « cherchent à normaliser leurs relations avec le régime sioniste ». “Ils sont désormais humiliés devant leur propre peuple, ce qui constitue un échec stratégique pour le régime israélien”, a-t-il ajouté, sans citer les noms des pays.
Négociés par les États-Unis, les accords d’Abraham signés en 2020 ont permis à Israël de normaliser ses relations avec Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Maroc, après avoir signé la paix avec l’Égypte et la Jordanie en 1979 et en 1994.
