le stand-up fait sa place dans les bistrots de Morges

le stand-up fait sa place dans les bistrots de Morges
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Le stand-up s’invite dans les bistrots de Morges

Rutschmann

Publié aujourd’hui à 13h26

Le petit café tranquille Lykke, au cœur de la vieille ville de Morges, s’est transformé vendredi dernier en un espace d’humour éphémère. Six artistes amateurs sont montés sur scène, face au micro, avec pour seul objectif de faire rire les spectateurs.

Rien d’original, a priori. Sauf que cette soirée – une des nombreuses organisées par le Jakadi Comedy Club à travers le canton – proposait un concept insolite pour l’occasion.

Les comédiens devaient imaginer des blagues uniques basées sur un thème différent pour chaque spectacle. «Nous avons débuté à Renens en novembre dernier et nous sommes désormais implantés à Morges, Penthalaz et Yverdon», explique Sacha Roux.

Le jeune homme s’est lancé dans le stand-up il y a un an, avant de fonder son collectif. « Avec notre concept, nous proposons un saut dans l’inconnu aux comédiens, qui ont quinze jours pour écrire leur texte ! Pour cette édition, les BD se sont succédées sur le thème « Être riche ».

Public bienveillant

Chaque deuxième mardi du mois, c’est au tour du bar à cocktails Morgan Le Bloody Cat de faire place au stand-up set de L’Empire du Rire. «Nous avons une liste d’environ 80 comédiens dans le collectif et beaucoup de personnes nous écrivent pour monter sur scène, dont de nombreuses femmes», sourit Sélim Carrel, président de l’association.

Ces deux types de manifestations, récemment implantées dans la commune qui accueille chaque année le festival de Morges-sous-Rire, affichent régulièrement complet. De quoi réjouir leurs organisateurs. « Il y a un public multigénérationnel très bienveillant, avec une majorité de personnes entre 30 et 50 ans », s’enthousiasme Sacha Roux.

Timbre de chapeau

Gratuites, mais payantes, les scènes ouvertes fleurissent partout en romande. Par représentation, les artistes peuvent espérer terminer la soirée avec une somme avoisinant les 30 à 35 francs, selon Sacha Roux. Pas de quoi générer un vrai salaire. « À terme, j’aimerais réussir à proposer une rémunération fixe aux comédiens », affirme le fondateur du Jakadi Comedy Club en réfléchissant aux demandes de subventions.

Entre-temps, un accord gagnant-gagnant s’est établi entre les programmateurs et les établissements partenaires, qui voient leurs soirées boostées par la présence d’une nouvelle clientèle… et la vente de leurs boissons potentiellement décoller.

« Avec notre système, nous voulons faire découvrir des comédiens différents à des gens qui ne savent pas exactement qui ils vont voir », argumente Sélim Carrel. Car le but est avant tout de populariser le stand-up auprès d’une population plus large.

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