La promesse faite par Macron d’un chantier achevé en 2024 peut-elle être tenue ? – .

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LUDOVIC MARIN / AFP Datée du 14 mars, cette photographie montre que les travaux de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont encore loin d’être terminés.

LUDOVIC MARIN / AFP

Datée du 14 mars, cette photographie montre que les travaux de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris sont encore loin d’être terminés.

NOTRE DAME – “Nous allons reconstruire la cathédrale encore plus belle et je veux qu’elle soit achevée d’ici cinq ans.” Au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, c’est par ces mots adressés aux Français lors d’un discours télévisé le 16 avril 2019 qu’Emmanuel Macron a posé le cap de la reconstruction de l’édifice ravagé. par les flammes.

Souvent jugé irréaliste ou irréalisable dans de tels délais, le calendrier imposé par le chef de l’Etat touche à sa fin. Mais pour quel résultat ? Car cinq ans jour pour jour après l’incendie de Notre-Dame, l’heure des comptes approche.

Et une question reste encore en suspens ce lundi 15 avril… Où en sera la reconstruction de l’édifice religieux au coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, le 26 juillet ? Car l’Élysée avait promis il y a quelques mois que les travaux extérieurs seraient terminés d’ici l’été, permettant ainsi aux touristes de profiter d’une vue sans contrainte sur la cathédrale.

Retour symbolique

Ravagée par un incendie le 15 avril 2019, la cathédrale aura subi cinq années de durs travaux pour respecter les délais imposés par Emmanuel Macron. Depuis fin novembre 2023, Notre-Dame a déjà retrouvé sa flèche qui manquait tant à l’édifice. Suivi le 6 décembre du retour de la croix. Quelques jours plus tard, le 16 décembre, c’est le coq emblématique qui trônait au sommet de la croix qui trouva enfin sa place tout en haut de l’édifice.

Mais il aura fallu attendre le 12 février et la suppression progressive des échafaudages pour voir apparaître l’aiguille et le nouveau coq qui couronnent la cathédrale pour la première fois depuis près de cinq ans.

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ÉRIC BARADAT / AFP Cette série de photographies (14 février 2024, 15 février 2024, 2 mars 2024, 9 mars 2024 et 18 mars 2024) illustre le retrait progressif des échafaudages entourant la nouvelle flèche de Notre-Dame.

ÉRIC BARADAT / AFP

Cette série de photographies (14 février 2024, 15 février 2024, 2 mars 2024, 9 mars 2024 et 18 mars 2024) illustre le retrait progressif des échafaudages entourant la nouvelle flèche de Notre-Dame.

Ces avancées laissent donc penser que le pari d’Emmanuel Macron est en passe d’être gagné, permettre aux touristes et autres amateurs de sport qui visitent Paris durant l’été de bénéficier d’une vue authentique sur la silhouette de Notre-Dame. Mais ce n’est pas si simple.

L’épineuse question des échafaudages

Si plusieurs projets sont déjà réalisés ou en voie d’achèvement, comme la charpente de la nef ou la pose de la couverture en plomb sur la nef et le chœur, de nombreux éléments dépendent de l’imposant réseau d’échafaudages installé à l’intérieur et à l’extérieur de la cathédrale.

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Sur son site Internet, la mairie de Paris a évoqué ce sujet début avril, annonçant que « à l’intérieur, l’échafaudage commence à être démonté et le mobilier d’art nettoyé reprend progressivement sa place « . Même chose pour » les échafaudages des bras nord et sud du transept et d’une partie de la nef et des tribunes du chœur “qui ont été” complètement démonté » une fois les restaurations terminées.

Mais qu’en est-il du reste? Demandé par HuffPost« Reconstruire Notre-Dame », l’établissement public chargé de la restauration de la cathédrale, n’a pas pu répondre à nos questions.

Cependant, il se peut qu’il y ait encore des échafaudages, et plus tôt que prévu. Car les façades de Notre-Dame de Paris sont victimes de pathologies de la pierre, avant l’incendie de 2019. Raison pour laquelle les restaurations doivent encore être entreprises par l’établissement public. Mais pas avant 2025.

Et après ?

D’ici l’été, les toitures de la nef, du chœur et de la flèche, la restauration des sols ainsi que les travaux sur le mobilier d’art intérieur doivent être achevés. Mais il faudra attendre l’automne pour que la place et les accès soient enfin dégagés.

Et si la date du 8 décembre 2024 est toujours d’actualité pour la réouverture de Notre-Dame de Paris, comme l’a confirmé à la veille du quinquennat le patron du chantier Philippe Jost à l’AFP, il y aura encore de nombreux travaux à réaliser. pour achever définitivement la restauration du bâtiment.

Ainsi, la construction de la cathédrale cédera donc la place à celle des extérieurs. Et comme nous l’explique la mairie de Paris, les abords de Notre-Dame vont être progressivement réaménagés, secteur par secteur. Mais ce projet sera presque aussi long que celui du bâtiment. De 2025 à 2028. La mairie de Paris confirme qu’il faudra forcément attendre l’année prochaine pour « les empreintes de la reconstruction de la cathédrale » être définitivement supprimé. ” L’année en cours est dédiée au dépôt des autorisations d’urbanisme », nous dit-on.

Enfin, l’installation de nouveaux vitraux. Mais encore une fois, ce n’est pas pour tout de suite : c’est en 2026 que six vitraux contemporains seront installés dans six chapelles de la cathédrale. Un comité artistique a également été nommé par la ministre de la Culture Rachida Dati pour choisir l’artiste et le maître verrier qui se chargeront de ce qui semble être la (ou du moins l’une des) dernières étapes de cette reconstruction. gigantesque.

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