La Bourse de Paris clôture en baisse, peu affectée par la BCE

La Bourse de Paris clôture en baisse, peu affectée par la BCE
Descriptive text here
La salle de contrôle d’Euronext, la société qui gère la Bourse de Paris (ERIC PIERMONT / AFP/Archives)

La Bourse de Paris a clôturé en baisse de 0,27%, au terme d’une séance en dents de scie, les investisseurs partageant leur attention entre les banques centrales européenne et américaine et un indicateur d’inflation aux Etats-Unis.

L’indice phare CAC 40 a cédé 21,64 points pour terminer à 8.023,74 points. Mercredi, il a perdu 0,05% pour terminer à 8.045,38 points.

“Il n’y a pratiquement aucune nouvelle” de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) “et la réaction des marchés a été très limitée”, ont commenté Hugo Le Damany et François Cabau, économistes chez AXA Investment Managers.

Comme prévu par le marché, la BCE a maintenu jeudi ses taux d’intérêt à leur plus haut historique, tout en préparant le terrain pour une première baisse en juin, alors que l’inflation recule et que l’activité économique est atone.

La BCE pourrait ainsi entamer son cycle de baisses de taux avant sa grande sœur américaine, la Réserve fédérale (Fed), face à une inflation aux Etats-Unis qui s’est accélérée en mars, à 3,5% sur un an, selon l’indice CPI publié le Mercredi, dépassant les prévisions.

Alors que le marché anticipait en début d’année six baisses de taux de la Fed en 2024, il n’en attend plus que deux, repoussant même l’échéance de la première baisse de juin à septembre en raison du « dynamisme de l’économie américaine, qui alimente l’inflation», souligne Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux chez Tikehau Capital.

Par ailleurs, le président de la Fed de New York, John Williams, a déclaré jeudi que l’institution monétaire n’avait pas besoin de réduire les taux à court terme, expliquant qu’il y avait « encore du chemin à parcourir ». parcourir” pour que l’inflation américaine tombe jusqu’à l’objectif cible de 2%, explique Raphaël Thuin.

En termes d’indicateurs, les investisseurs se sont tournés vers l’indice des prix de gros (PPI), mesurant la hausse des prix du côté des producteurs aux États-Unis, qui a offert des bonnes nouvelles mitigées.

Si l’indice a grimpé en mars à son plus haut niveau depuis près d’un an, sur un mois cependant, la hausse des prix de gros n’est que de 0,2%, contre 0,6% en février, alors que les analystes prévoient une hausse de 0,3%, selon le Consensus de Briefing.com.

Enfin, les investisseurs s’apprêtent à entrer au cœur de la saison des résultats, qui sera inaugurée vendredi par les sociétés financières américaines JPMorgan Chase, Wells Fargo et Citigroup, dans un contexte où « la rentabilité des entreprises au premier trimestre » est remise en question. , souligne Raphaël Thuin.

“Les marchés ont également revu significativement à la baisse les attentes de croissance des résultats des entreprises”, poursuit-il.

Publicis affiche des résultats solides

Le géant français de la communication Publicis a confirmé jeudi ses objectifs annuels et a dévoilé un premier trimestre solide, avec une hausse de 4,9% de ses revenus, portés par ses filiales technologiques malgré un contexte macroéconomique difficile.

Le groupe se dit donc confiant dans sa capacité à réaliser en 2024 une croissance comprise entre 4% et 5%.

L’action progresse de 3,08% à 103,65 euros, signant jeudi la meilleure performance du CAC 40.

  1. EuronextCAC40

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Protection du caribou des forêts et des montagnes