A Villepinte, l’histoire tragique d’un éducateur qui voulait « être une barrière à tous les trafics »

Kévin Naïk, ici en 2021, a créé l’Association Sportive de Villepinte.
David Nicolas Parel

Très impliqué auprès des jeunes du quartier, Kévin Naïk, 42 ​​ans, s’est battu avec acharnement pour leur donner « un cadre, des valeurs et des principes » avec son association, qui voulait garantir « la citoyenneté face au prosélytisme ». Il a été victime d’une agression d’une extrême violence.

C’est l’histoire tragique d’un éducateur de banlieue pas comme les autres. En 2005, au cœur d’un « ville ghetto » de Seine-Saint-Denis qui manque cruellement d’infrastructures, Kévin Naïk a créé l’Association sportive de Villepinte (ASV). Lui, qui n’a pas toujours eu une jeunesse exemplaire, œuvre à l’encadrement des enfants du quartier : MMA, boxe et soutien scolaire, il fait tout pour leur éviter de sombrer dans la délinquance. Mais le 15 décembre, une attaque d’une extrême violence le laisse dans le coma.

A Villepinte, un élu souhaitant garder l’anonymat plante le décor : « C’est un quartier difficile, déclaré d’intérêt national en 2021, avec une première phase de travaux en courselle explique. Un quartier en grande précarité, avec prostitution, drogue et suroccupation des logements. Une véritable poudrière d’un point de vue social”. L’agent de la ville, Kevin Naïk, 42 ​​ans, était présent » mis à disposition pour intervenir, auprès de son association, auprès…

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