la taxe passerait à 120 $ par véhicule

la taxe passerait à 120 $ par véhicule
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Cela permettrait à la STO de mettre la main sur 15 millions de dollars de nouveaux revenus par année. Avec la contribution de 30$ qui est déjà prélevée sur chaque inscription par Québec aux transports en commun depuis de nombreuses années [sans indexation]ce serait 20 millions de dollars qui iraient directement des poches des automobilistes de Gatineau à celles de leur transporteur public, par année.

«Le but n’est pas de taxer les gens, mais d’offrir un meilleur service», insiste le vice-président de la STO, Edmond Leclerc.

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Le vice-président du STO, Edmond Leclerc, assure avoir « un plan d’action très clair pour utiliser ce financement ». (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit)

Toutefois, avant de réaliser un seul investissement dans l’amélioration du service, une première tranche de 10 millions de ces revenus fiscaux servirait à résorber le déficit structurel de l’organisation que plusieurs intervenants attribuent au désengagement du Québec dans le transport collectif.

Il resterait donc 5 millions de dollars de ces nouveaux revenus à investir chaque année dans l’amélioration du service. «Nous voulons créer un réseau 15 minutes sur des corridors à grande vitesse, nous voulons ramener les lignes 100 et 200 au Rapibus et nous voulons reconstruire notre service de pointe», affirme M. Leclerc. Nous avons un plan d’action très clair pour utiliser ce financement. Oui nous taxons, mais nous nous engageons à améliorer le service, nous avons des mesures concrètes qui n’attendent que cela.

“Le choix est clair”

L’argent destiné aux nouveaux services ne servirait pas à financer les études de tramway. C’est la responsabilité des autres paliers de gouvernement, rappelle M. Leclerc. Les sommes seraient injectées dans le réseau « au fur et à mesure » de leur retrait, assure le vice-président du STO. “Nous ne parlons pas d’une période tampon de trois ans où nous mettons de l’argent de côté en attendant la planification, nous le dépensons directement pour améliorer le réseau”, explique-t-il.

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La fréquence serait augmentée sur le corridor du Rapibus. (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit)

La recommandation sera soumise au conseil municipal lors de la séance d’avril et les élus seront appelés à se prononcer sur le montant de la taxe en mai. «Le choix pour le conseil municipal est clair», insiste M. Leclerc. Croit-il aux transports publics, ou n’y croit-il pas ? Croit-on au plan climat, étape par étape ? Beaucoup de nos engagements impliquent encore des mots. Nous avons là une opportunité, la meilleure depuis des années, pour la ville de se donner les moyens de ses ambitions.»

Aux élus qui seraient tentés par une taxe inférieure à 90 $, M. Leclerc rappelle que toute réduction aurait un impact sur les améliorations de services souhaitées en raison de la nécessité de résorber le déficit structurel. « Nous pourrions nous retrouver à imposer une nouvelle taxe sans améliorer le service », a-t-il déclaré.

Les « faux Ontariens »

Quant aux Ontariens qui déménagent au Québec, mais qui économisent de l’argent en n’immatriculeant pas leur véhicule au Québec, un resserrement deviendra nécessaire, estime M. Leclerc. « Nous allons demander un contrôle plus strict et nous assurer de savoir qui a cette responsabilité », dit-il.

 
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