Contraceptifs et risque de tumeurs cérébrales : les dernières découvertes

Contraceptifs et risque de tumeurs cérébrales : les dernières découvertes
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Une nouvelle étude a mis en évidence une association entre l’utilisation à long terme de certains contraceptifs et un risque accru de développer une tumeur cérébrale nécessitant une ablation chirurgicale. Cette recherche souligne l’importance pour les femmes de réévaluer régulièrement leurs méthodes contraceptives avec leur médecin.

Les contraceptifs hormonaux associés à des risques cérébraux

Les progestatifs, hormones de synthèse largement utilisées en contraception et en hormonothérapie, ont été au centre de cette étude. Pour rappel, les pilules contraceptives se prennent par voie orale et contiennent généralement une combinaison d’hormones, comme des œstrogènes et/ou des progestatifs. Ces hormones interfèrent avec le cycle menstruel naturel d’une femme en supprimant l’ovulation et en épaississant la glaire cervicale pour rendre plus difficile le passage des spermatozoïdes.

Dans le cadre de ces travaux, des chercheurs français ont examiné les données de plus de 100 000 femmes sur une période de neuf ans. Les résultats de l’étude ont montré une corrélation entre l’utilisation prolongée de certains progestatifs et un risque accru de développer des méningiomes intracrâniens, une forme de tumeur cérébrale. Les progestatifs concernés comprennent acétate de médroxyprogestérone, médrogestone et promegestone. Ces substances sont couramment utilisées dans les contraceptifs hormonaux, notamment les pilules contraceptives et d’autres formes d’hormonothérapie.

Plus précisément, l’étude a révélé que chez les femmes prenant ces progestatifs pendant un an ou plusle risque de développer méningiomes intracrâniens nécessitant une intervention chirurgicale était significativement plus élevé que chez ceux qui n’utilisent pas ces médicaments ou ne les utilisent que pendant de courtes périodes. En revanche, d’autres progestatifs tels que la progestérone et le lévonorgestrel n’ont pas montré de corrélation significative avec le risque de méningiome.

Crédits : areeya_ann/iStock

Dispositifs intra-utérins plus sûrs

Il est important de noter que cette étude est observationnelle, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas établir la cause et l’effet. Cependant, les résultats suggèrent qu’un examen régulier des médicaments contraceptifs est essentiel pour que les femmes minimisent les risques pour leur santé. Les chercheurs soulignent également que dispositifs intra-utérins (DIU) qui libère des contraceptifs pourrait être un alternative plus sûre pour de nombreuses femmes, comme en témoigne leur popularité croissante face aux contraceptifs oraux.

Les implications de cette étude vont également au-delà de la simple prise de conscience des risques associés à certains contraceptifs. Ils soulignent la nécessité de recherches supplémentaires pour évaluer plus précisément les risques spécifiques associés à chaque type de progestatif, ainsi que l’importance d’éduquer les femmes sur les options contraceptives disponibles.

L’étude a été publiée dans la revue The BMJ.

 
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