Animé par le journaliste Antoine Droux, le podcast « Swiss Crimes » revient sur les affaires pénales qui ont secoué notre beau pays (visiblement pas si calme). Fascinant à écouter.
Mieux vaut tard que jamais comme on dit. Un adage qui me convient parfaitement puisque j’ai découvert assez tard la qualité des podcasts RTS. Ne faites pas comme moi et n’hésitez pas à y regarder de plus près, moi qui suis tombé dedans grâce aux fantastiques « Nuits blanches » qui étaient centrées sur des histoires vraies, étranges et mystérieuses racontées par Anne Flament et Mickael Marquet.
J’écoutais tous les épisodes avec un appétit féroce alors quand j’ai vu qu’une nouvelle série arrivait, j’ai sauté sur mes écouteurs pour m’immerger dedans. Et je ne suis pas déçu du voyage, bien au contraire.
«Une veuve lausannoise tuée à coups de hache»
Le journaliste Antoine Droux nous emmène au cœur de faits divers obscurs, de procès très médiatisés et même de sombres affaires de tueurs en série qui ont eu lieu en Suisse, comme ce crime perpétré en janvier 1912 rue Caroline à Lausanne. .
L’épisode intitulé «Une veuve lausannoise tuée à coups de hache» a nécessité un véritable travail de recherche et de mise en scène pour l’illustration sonore. Sans archives disponibles, il est difficile de trouver le matériel nécessaire. C’est donc avec ingéniosité que l’équipe a réussi à faire jouer par des comédiens les dialogues du procès retranscrits dans les médias. Nous sommes passionnés par l’histoire d’Elisabeth Brack qui a décidé de tuer son patron… parce qu’elle entendait des voix.
« Le cadavre gisait sur le tapis dans une flaque de sang », nous raconte Antoine Droux, qui raconte de sa voix grave et prenante le récit de ces histoires extraordinaires.
“Chaque seconde de ma vie qui passe, je regrette et regretterai à jamais mes actes”
Autre affaire scandaleuse, celle du meurtre du banquier Edouard Stern, retrouvé criblé de quatre balles et moulé dans une combinaison en latex. On découvre son appétit pour les jeux sexuels, jeux qu’il partage avec sa maîtresse Cécile Brossard.
Fusion, déni, haine, amour, leur relation complexe sera le terrain de leur perdition. Dans ce « tango infernal » pour reprendre les termes de la défense au procès de Cécile, il est mort et elle à peine en vie. « Chaque seconde de ma vie qui passe, je regrette et regretterai à jamais mes actes. Je n’ai jamais pensé vouloir le tuer, confiait Cécile Brossard en 2013 dans l’émission « Zone d’ombre ».
Avec la fréquence d’un épisode toutes les deux semaines depuis début janvier, Antoine Droux nous entraîne avec lui grâce à son goût pour la narration et son talent de conteur.
« Swiss Crimes » est donc le podcast du moment à écouter sans modération mais avec le cœur fort !
Pour ce faire, cliquez ici !