En moyenne, les hausses négociées s’élèvent à 3,5%, pour une inflation contenue autour de 2%, selon les prévisions de la Banque de France.
Bonne nouvelle pour les salariés français. Après des années 2022 et 2023 au cours desquelles certains ont vu leur pouvoir d’achat érodé par l’inflation, 2024 s’amorce sur une tendance nettement plus positive. C’est le principal enseignement qui ressort d’une nouvelle étude de la Banque de France publiée ce mercredi. L’institution a examiné 117 accords de branche et 1.500 accords d’entreprise pour l’année en cours. Résultats : les hausses négociées s’élèvent en moyenne à 3,5% pour une inflation contenue autour de 2%, selon les prévisions de la Banque des Banques. A titre de comparaison, les salaires avaient grimpé de 5 % en 2023, mais les gains de pouvoir d’achat avaient été très limités par la valse des étiquettes de l’ordre de 4,9 %. « Les salaires réagissent tardivement à l’inflation »explique Erwan Gauthier, l’un des coauteurs de la note et chef du département des études microéconomiques à la Banque de France.
Attention toutefois aux mauvaises surprises. Comme l’année dernière, les augmentations négociées en 2024 restent très volatiles entre secteurs et entreprises. LE…
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