enseignants, infirmières et fonctionnaires dans la rue, à quoi s’attendre

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ALAIN JOCARD / AFP (Image d’illustration montrant une manifestation des syndicats d’enseignants en octobre 2022 à Paris)

ALAIN JOCARD / AFP

(Image d’illustration montrant une manifestation des syndicats d’enseignants en octobre 2022 à Paris)

FRANCE – Le début d’un printemps social ? Plusieurs professions descendent dans la rue ce mardi 19 mars pour une journée de grève qui s’annonce pour le moment significative. Fonctionnaires, infirmiers libéraux, mais aussi enseignants fouleront les rues toute la journée aux quatre coins de la France. Si chacun a ses propres revendications, chacun réclame une augmentation de ses salaires et une meilleure attractivité des carrières.

• Grève dans la fonction publique

L’intersyndicale de la fonction publique (CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA) manifeste ce mardi « contre l’absence de perspectives de hausses dans un contexte inflationniste ». Elle appelle les 5,7 millions d’agents publics à se mobiliser à Paris et en régions pour que 2024 ne soit pas un « Année blanche » en termes de rémunération. “ Il y a 10% des fonctionnaires qui gagnent moins de 1 508 € net par mois », a rappelé de son côté la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, au micro de RTL ce lundi.

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En face, le gouvernement défend les augmentations générales déjà accordées en 2022 et 2023, dans un contexte budgétaire devenu tendu ces derniers mois.

• Grève des enseignants

Les syndicats d’enseignants ont appelé à une grande mobilisation ce mardi. Le SNES-FSU, majoritaire dans les lycées et collèges, annonce plus de 120 rassemblements en France

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Dans un communiqué commun avec l’UNSA Education, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, SUD éducation, les syndicats appellent à un “choc salarial” avec revalorisation du point d’indice ou augmentation nette, plutôt qu’à “un choc des connaissances”.

Ils demandent également la création de postes afin de « réduire le nombre d’élèves par classe, assurer des remplacements et assurer un enseignement spécialisé lorsque cela est nécessaire ». Sud Education, comme le FSU SNUiPP (premier syndicat des écoles maternelles et élémentaires), pointe particulièrement du doigt les groupes de nouveaux niveaux qui « loin de remédier aux difficultés scolaires organisent en fait un véritable tri selon l’origine sociale ».

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Enfin, tous les syndicats s’indignent de l’annulation du crédit de 700 millions d’euros dans le budget de l’Éducation nationale. Une baisse réalisée dans le cadre des 10 milliards d’euros d’économies annoncés par Bruno Le Maire.

Lors de la veille journée de mobilisation des enseignants, le 1er février, le syndicat Snes-FSU avançait le chiffre de 47% d’enseignants en grève dans les collèges et lycées, quand le ministère lui donnait un peu plus de 20%.

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• Grève des infirmières libérales

Enfin, les infirmières libérales appellent à une journée d’action dans toute la France ce mardi, avant une manifestation nationale le 4 avril à Paris. Le collectif Infirmières en colère est la cheville ouvrière de ces mobilisations, soutenu par deux des trois syndicats représentatifs de la profession (Sniil et Convergence Infirmière). Avec pour résultat de nombreuses demandes concernant leurs conditions de travail et leur rémunération. Parmi leurs griefs, une revalorisation des procédures médicales infirmières, des déplacements, et la prise en compte de la pénibilité de leur travail.

Une manière de faire pression sur le ministre de la Santé Frédéric Valletoux ? Après une rencontre avec le Sniil au début du mois, il a enregistré la rédaction d’un rapport sur la pénibilité de leur travail.

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