En ce mois de marche bleue, comment mieux diagnostiquer le cancer colorectal, deuxième cause de décès par cancer En France ? L’hôpital de Montélimar investit dans des équipements de pointe. Un ordinateur appelé CAD doté d’une intelligence artificielle. Le centre hospitalier en compte deux.
Pendant la coloscopie, cela permet à la caméra deidentifier les lésions et savoir si elles sont cancéreuses ou non.
Si la lésion est dangereuse, un contour jaune apparaît sur l’écran, si ce n’est pas le cas, la couleur verte s’affiche. Pour le Docteur Thiago Tatagiba, chef du service de gastro-entérologie, c’est un grand pas en avant dans le diagnostic de la maladie : “Dès qu’il y a une lésion que l’œil humain n’est pas capable de voir, l’intelligence artificielle crée un signal lumineux autour de l’image et on peut retirer cette lésion lors de l’examen”.
Erwan Chassin
L’importance du dépistage
Mais une technologie de pointe ne remplace pas le dépistage à faire à 50 ansc’est la première étape à franchir, explique Florence, infirmière en endoscopie : « Vous pouvez facilement récupérer le test en pharmacie, il se place sur vos toilettes. Vous le récupérez sur une petite cuillère et envoyez le test par la poste. En fonction du résultat, vous prenez rendez-vous avec votre médecin qui orientera vers un gastro-entérologue et fera une coloscopie pour vérifier. Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer en France. Mais diagnostiqué assez tôt, elle peut être très bien traitée dans 9 cas sur 10.
A l’échelle européenne,La France est toujours un mauvais élève puisque le taux de participation au dépistage du cancer colorectal n’atteint que 34 %. C’est 70% en moyenne dans le reste de l’Europe.
#Français
