The Jacques-Puel hospital in Rodez (12)
Crédit : Simon DEPUYDT – TOTEM
A commencer par l’hôpital Jacques-Puel de Rodez. L’augmentation du nombre de cas de grippe a contraint l’établissement à modifier son fonctionnement ces dernières semaines, comme l’explique Vincent Prévoteau, le directeur de l’hôpital.
On a environ 10% de patients qui sont hospitalisés à cause de la grippe, on voit qu’on atteint le pic épidémiologique, on a lancé un plan blanc il y a une dizaine de jours. Nous avons pu rappeler des professionnels, très facilement, car nous avons des professionnels très engagés, nous avons ouvert des lits supplémentaires, ce qu’on appelle la « zone tampon ». L’impact est extrêmement fort, je voudrais donc lancer un message de santé publique : protégez-vous et faites-vous vacciner, car les cas les plus graves sont les personnes qui ne sont pas vaccinées.
La vaccination est justement le point noir de cet hiver. Les doses de vaccin sont commandées près d’un an à l’avance, il est donc difficile d’anticiper une telle hausse de l’épidémie. Aujourd’hui, les doses se font de plus en plus rares en pharmacie, comme dans celle de Philippe Calmels, le président du syndicat des pharmaciens de l’Aveyron.
-Là, il me reste trois vaccins, et encore une fois, c’est parce que ma femme est pharmacienne et qu’elle a pu me donner une partie de son stock. Nous avons l’habitude de commander un peu plus que prévu, mais dans certaines pharmacies les stocks sont à zéro. L’ARS nous a autorisé cette année à pouvoir aider entre nous, à pouvoir tenter de vacciner toutes les personnes qui le souhaitent. Mais si l’épidémie est forte cette année, c’est parce que les gens ont oublié les gestes barrière, mettre un masque en cas de symptômes, ou se laver les mains régulièrement.
Les pharmaciens passeront également prochainement des commandes pour la prochaine campagne de vaccination, à l’automne. En essayant de viser correctement, à savoir ne pas rater de doses, mais ne pas en gaspiller non plus.
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