ces communautés rurales qui veulent continuer à grandir tout en gardant leur âme

ces communautés rurales qui veulent continuer à grandir tout en gardant leur âme
ces communautés rurales qui veulent continuer à grandir tout en gardant leur âme

TSoit tour à tour, deux enquêtes publiques seront ouvertes dans les prochaines semaines dans le cadre de la révision des PLU (plans locaux d’urbanisme) des communes de Saint-Jean-d’Angle et de Champagne. Derrière le volet administratif de la procédure se dessine l’avenir à moyen terme des deux communes situées au sud de Rochefort.

La Champagne a ainsi gagné 90 habitants ces six dernières années. Si l’Insee révélait le chiffre de 637 habitants lors de sa dernière livraison, la population serait “en réalité de 670 et 710 avec ceux comptés séparément (étudiants, convalescents)”, souligne Roland Clochard, le maire.

Il ne resterait plus que trois maisons vides, contre plus du double avant le Covid. D’autres transactions rajeunissent la population avec l’arrivée de familles dans une ville sans dents creuses du fait de sa configuration, car bâtie sur un éperon rocheux.

Dans son PLU, la commune « envisage une croissance démographique raisonnable de 0,4 % par an », soit produire une trentaine de logements d’ici 2034. Dans cette optique, et dans le cadre de la Loi Climat et Résilience, elle doit réduire de moitié la consommation de foncier par rapport à 2034. à la décennie précédente (2012-2021) qui a vu l’absorption de 4,3 ha de terres agro-naturelles, au rythme de la construction de “deux maisons par an en moyenne”, poursuit le maire.

Développements

A moyen terme, 2,4 ha seront autorisés, dont la majorité, soit 2,1 ha, seront concentrés dans un lotissement, le premier ici, forcément en périphérie de la commune. Située à la sortie du village à proximité de l’école, elle devrait voir se développer une trentaine de maisons sur ces parcelles appartenant à une poignée de propriétaires, à condition de « trouver un promoteur ».

En intégrant les voiries et une barre de raccordement à la D 18, la surface moyenne des lots devrait avoisiner les 500 m², bien loin des vastes lots qui étaient autrefois la norme. “Il n’y a plus de grandes pelouses à entretenir et à tondre”, affirme Roland Clochard, qui annonce également une autre évolution : les pavillons de plain-pied n’ont plus la cote, il imposera les maisons R+1 dans cette perspective de densification de l’espace.

« Ce n’est pas étonnant de compter sur une trentaine de logements supplémentaires », assure Roland Clochard, arguant notamment des 150 emplois attendus chez Voltaero à l’aéroport de Rochefort Saint-Agnant à portée de main.

La commune voisine de Saint-Jean-d’Angle est également concernée par cette nouvelle locomotive locale. A l’ombre de son grand clocher et de ses halles médiévales, Saint-Jean-d’Angle a vu sa population croître de 80 habitants en une dizaine d’années, pour atteindre 707 âmes, selon l’Insee (dont une soixantaine de pensionnaires des soins infirmiers). maison). Après les 4,2 ha consommés entre 2013 et 2023, 2,13 ha sont autorisés.

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Le maire de Saint-Jean-d’Angle, Michel Durieux montre le terrain d’un hectare qui devait accueillir cinq à six entreprises artisanales à l’entrée de la commune.

David Briand

Une progression dans un passé récent au rythme de « quatre à cinq nouvelles maisons par an et cinq à six naissances en moyenne », résume le maire Michel Durieux. Une commune qui reste « ancienne », dont 80 % du territoire est classé zone humide ou Natura 2000 mais qui a déjà pris le virage de l’habitat, avec les sites des champs des Moquillons, de la Route des Sables et de Saint-Fort. .

Un troisième sera prévu à proximité du stade sur un hectare, permettant de compter sur dix lots, mis en vente par la municipalité, « à moins de 100 euros le m² de terrain viabilisé ». « Nous ne souhaitons pas que tous les logements soient uniformes », annonce le maire, qui mise également sur la densification parcellaire. Les logements vacants ont été réduits de 23 à 13.

La nouveauté réside dans le choix d’aménager une zone artisanale d’un hectare pour cinq à six commerces (incluant un contrôle technique) face au cimetière.

Comme en Champagne, Saint-Jean-d’Angle souhaite maintenir un accueil raisonnable de nouveaux habitants, réticent à devenir une ville dortoir qui dépasserait les 1 000 habitants. Sinon, il y aura des problèmes pour « la station d’épuration, les locaux scolaires, les cantines », estime Michel Durieux. Les sept classes du RPI (avec les 3e commune de La Gripperie-Saint-Symphorien) accueille aujourd’hui 165 étudiants.

Un lotissement fantôme en Champagne

Comme il paraît loin le temps où la Champagne obtenait la possibilité de bâtir sur 20 hectares en 2007 ! Un projet de lotissement comprenant une soixantaine de lots avait vu le jour. Alors cadre à La Poste, Roland Clochard se souvient que les noms des rues avaient été attribués et un travail de numérotation effectué. Las. La crise financière mondiale de 2007-2008 est arrivée, empêchant la vente des terres. Ils sont redevenus inconstructibles. À tel point que le premier lotissement de la commune devrait voir le jour deux décennies plus tard.

 
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