Evasion du vendredi avec Izïa Higelin

Evasion du vendredi avec Izïa Higelin
Evasion du vendredi avec Izïa Higelin

C’est l’histoire d’une jeune femme dont la philosophie est : « La meilleure stratégie, c’est de ne pas en avoir ».

Izïa est sur scène depuis plus de la moitié de sa vie. Commencée à 15 ans, elle en a 33 aujourd’hui. Hier on disait enfant du ballon, maintenant on dit « fille de ». Une lignée qui a inspiré de magnifiques chansons à son père et à elle.

Une vie d’accélération et de retraits brusques. Féroce et ralentissez.

Accélération : micro au point, pantalon noir, elle parcourt toute l’horizontale de la scène, dansant, chantant, dans la colère, la joie ou le désarroi. Le tout en une heure et demie compacte, le temps d’un concert.

Je suis arrivé chez elle dans un moment de retrait ou plutôt de retrait, alors qu’elle est exposée dans Juliette au printemps, de Blandine Lenoir. Un film adapté d’une excellente bande dessinée de Camille Jourdy.

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La maison de ses parents à Pantin

Izïa est retournée vivre dans la maison de ses parents à Pantin, où elle a grandi : « J’ai toujours eu un peu de mal à quitter cette maison, c’est vraiment mon cocon. Je dors dans la même chambre que lorsque j’avais 23 ans. Et maintenant, à 33 ans, j’y dors avec mon fils à côté, puis ma mère. Parfois, c’est un peu difficile d’être dans cette maison parce qu’il y a tellement d’histoire. Je peux voir mon père partout dans la maison, mais en même temps, quand je vois mon fils assis derrière le piano, là où je jouais, c’est merveilleux. L’arbre à l’extérieur est celui du mariage de mes parents. Mon fils adore faire pipi dessus. Chaque matin, il se réveille et il fait pipi contre cet arbre. Je me dis que ça rendrait mon père tellement drôle. »

Loin de l’effervescence de la ville

Izia est une véritable merveille, elle ne va presque plus à Paris et l’effervescence de la vie parisienne ne lui manque pas. Elle préfère être à la maison et n’a pas un énorme besoin de se montrer. Et pourtant, elle fait ce métier : « J’ai une ambition artistique, mon envie, elle est là. J’ai envie d’évoluer dans mon métier, comme dans n’importe quel métier, pour que ce soit le plus normal possible, mais mon ambition de réussite, d’argent et de notoriété, je n’en ai pas une grande. besoin. Une fois ma tournée terminée, je me retire, je me coupe des réseaux et je laisse le prochain album mûrir et expérimenter des choses pour avoir de la matière pour de nouvelles chansons. »

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Un artiste intuitif et spontané

Izia a quitté l’école à quinze ans, à une époque où l’on est vulnérable : « J’avais conscience de très peu de choses dans ma vie, même de ma filiation, de mon père, de sa renommée, du fait d’avoir quinze ans et de faire des concerts de rock et de partir en tournée. Je ne me suis jamais posé de questions. J’ai tout fait spontanément, intuitivement, en me disant que si j’y croyais, c’était cool, et comme j’étais plein de bonnes intentions, que ça allait bien se passer. Mais le temps m’a fait comprendre que c’était plus compliqué que ça. Au début, je m’exposais beaucoup, aujourd’hui, je me protège beaucoup des autres. Aujourd’hui, tous les métiers sont des métiers d’image, même la radio est filmée désormais. Je m’en foutais quand j’avais 16, 17 ans. Dans la vingtaine, je me suis quelque peu empêché de m’exposer de manière aussi vulnérable et naïve, et je l’ai appris à mes dépens. Je me suis un peu fermé. Et là, de l’album Vitesse, J’ai l’impression de redevenir le punk que j’étais. »

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Son rôle dans « Juliette au printemps »

La première fois qu’elle a joué devant une caméra, c’était il y a onze ans. Première fois, puis premier rôle dans le film Mauvaise fille et dans la foulée, premier César du meilleur espoir masculin. Mercredi prochain, elle sera exposée au Juliette au printemps : « Dans « Juliette au printemps », j’ai joué un rôle très muet, alors même que je venais de sortir de trois mois de tournée. Et du coup, je suis tombé dans le silence, dans un personnage très retenu qui sort tout juste d’une dépression, qui est encore un peu déprimé. Dans ce jeu-là, il y avait beaucoup de regards, de présence et c’était agréable. Et puis au bout d’un moment, c’est presque devenu frustrant, j’avais besoin de sortir le lion, et Sophie Guillemin, qui jouait ma sœur, avait un personnage complètement opposé, très bavard et je l’enviais presque un peu. . Et puis, il y a aussi la relation avec le père incarné par Jean-Pierre Darroussin qui était vraiment incroyable. Je suis tellement heureux d’avoir rencontré cet acteur. Toute la première semaine de tournage, c’était juste nous deux, on a fait toutes les scènes dans son appartement, il y a cette relation père-fille et une sorte de grande pudeur, que j’ai pu vivre moi aussi même si avec mon père , nous étions extrêmement proches. »

Pour en savoir plus, écoutez l’émission…

 
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