Il était 15 heures lorsque le parquet de Mont-de-Marsan chargé de l’enquête sur la fusillade qui a failli coûter la vie à Kendji Giraca commencé un très long conférence de presse. Le procureur de la République a en effet offert une présentation riche en détails, tant sur les circonstances des faits que sur la vie privée du chanteur.
On a ainsi appris qu’il avait été retrouvé en sous-vêtements, qu’il était massivement ivre, consommateur de cocaïne, qu’il possède une Porsche Cayenne et une caravane qui ne se distingue pas par son luxe, qu’il était également allé au restaurant, en une base de loisirs aquatiques et même au casino avant le drame.
Même les tensions avec sa famille et celle de la femme qui partage sa vie ont été décortiquées.
Suicide, dispute conjugale, accident… Voici les pistes sérieusement envisagées par les enquêteurs dans l’affaire Kendji Girac
Si tous ces éléments sont probablement utiles aux enquêteurs, fallait-il tout livrer à la presse, sachant que l’événement était retransmis en direct, notamment par les chaînes d’information comme BFMTV ? De nombreux internautes ont considéré la démarche comme complètement indécent.
“Il n’y avait pas besoin de ce cirque”, “C’est sérieux ce qu’a dit le procureur”, “Si ce n’était pas Sorraya (le prénom de la compagne de Kendji Girac, NDLR) qui payait le procureur”, “Non, mais depuis quand un procureur dévoile-t-il publiquement les moindres détails d’une vie ?” Quel est ce spectacle de justice en perte totale de repères ? Et sur les réseaux : voyeurisme, racisme, perte totale de retenue. L’affaire Kendji Girac est un marqueur fort des dérives de notre société. » pouvait-on lire peu après la conférence de presse, voire pendant qu’elle se déroulait.
Même Vianney a fait son commentaire, certes sur le mode de l’humour mais non sans une bonne dose d’ironie. Il a écrit : « Un procureur aux multiples casquettes ! J’espère que la presse people lui enverra des fleurs..
Avant d’être gratté à son tour, comme vous pouvez le lire ci-dessous.
