#686 : Oasis, enfin !

#686 : Oasis, enfin !
#686 : Oasis, enfin !

Champagne (Supernova) !

La question était vraiment de savoir quand. Quand l’annonce allait-elle être faite. La date choisie était le 25 août 2024. 30 ans après la sortie de « Definitely Maybe ». Pas mal. Et 15 ans après la dispute fatale. La rupture. Pas mal non plus. 15 ans…

15 ans d’attente pour ceux qui espéraient les voir à Rock en Seine. En 2009. 15 ans pour ceux qui les avaient vus ailleurs mais voulaient les revoir. 15 ans pour ceux qui avaient 16, 35 ou 50 ans, peu importe, quand l’album est sorti. Quand le single « Supersonic » leur a pris aux tripes. 15 ans pour ceux qui, quand ils avaient encore des cheveux, avaient essayé des coiffures comme Liam. Ceux qui s’extasiaient sur les blagues de leurs frères. Ceux qui étaient prêts à se battre pour déclarer haut et fort queOasis a largement dépassé les gummies de Se brouiller. 15 ans donc pour ceux qui étaient Oasis. Parce que c’était aussi de cela qu’il s’agissait. Nous étions Oasis. Ou Se brouiller. Rarement les deux. En tout cas, pas en public.

On se souvient de ce petit disque reçu à la rédaction. Morceau de carton bleu. Sombre. Logo noir sur fond blanc. En minuscules. Encadré d’un trait épais. Pas de photo. Seulement le titre du single imprimé sur le disque. « Supersonic », donc. A peine le CD (c’était le support) dans le lecteur (c’était le moyen) et les premières notes, le monde semblait avoir changé. Sans blague. En posant une dernière pelletée de terre sur la tombe de Essayez-le et grunge et couleur dans le ciel des années 90. Faisant instantanément de ce journal le foyer deOasisAssocier l’ancien et le nouveau.

Ceux qui avaient les références et ceux qui s’en moquaient. Ceux qui s’assimilaient. Parce que tout semblait si proche chez les deux frères prolétaires. Leur mère, Peggyqui les sermonnait doucement, une sorte de Mon DaltonLeur père, potentiellement ivrogne, leur frère qui avait de beaux yeux et qui leur ressemblait en plus gros et en pire. Leur monosourcil, même ? Euh… On ressortait nos Fred Perry sans plus craindre une mauvaise réputation. Ben Sherman, Umbro, parka, Clarks redevenaient cool. Le foot, la bière, la mauvaise foi… Bref.

Tout cela et Tony Blair aussi devenu réalité. Le groupe est de retour. En concert au Royaume-Uni pour l’instant mais de retour, pas très loin, vivant, à portée de l’Eurostar ou du ferry. Enfin ! Un gin tonic, ça vous tente ?

Résumé

Mes archives

Jacques Audiard par Leonard Haddad

Perspective

Maison du tramway par Eric Delsart

Tête d’affiche

Junior par Basile Farkas
Manu Chao par HM
Jesse Malin par Danny Boy
Silmarils par Jérôme Soligny

En vedette

Nick Cave par Alexandre Breton
Steven Tyler par Jérôme Soligny
Bâtons d’amadou par le brick Maruani
Installation de nouveaux bâtiments par Alexandre Breton
Dylan 74 par Bertrand Bouard
Visages par Nicolas Ungemuth

Sur la couverture

Oasis par Eric Delsart

Retrouvez ce nouveau numéro en kiosque dès le 25 septembre, ou en ligne sur le site de la librairie des Éditions Larivière.

 
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