De la gloire à la misère. C’est la triste trajectoire vécue par Annie-Philippe. Son nom ne dira sans doute rien aux jeunes générations, mais les fans de Claude François et de l’époque yé-yé se souviendront sans doute de cette chanteuse qui connut le succès à la fin des années 60. Après avoir cartonné en reprenant le hit français des Supremes Bébé d’amour en 1965, elle enchaîne avec deux autres succès : J’ai tellement mal et particulièrement Billet de plateforme, sorti en 1966, vendu à plus d’un million d’exemplaires. Un succès aussi colossal qu’éphémère, qui ne l’empêche pas aujourd’hui, à 77 ans, d’être « dans une situation financière catastrophique »comme l’a confié Annie Philippe Parisien.
La chanteuse Annie Philippe ruinée et surendettée : « Le Covid est la cause de tous mes malheurs »
Depuis 1985, année de son mariage avec l’ancien cycliste Cyrille Guimard, dont elle a rapidement divorcé, Annie Philippe habite un appartement de 65 m2, agrémenté d’un jardin d’hiver et d’une terrasse de plus de 50 m2, situé face au bois de Boulogne. Ce logement luxueux dans les beaux quartiers de l’ouest parisien lui est loué 2000 euros par mois. Mais celle qui fut l’égérie et la compagne de Claude François ne paie plus son loyer depuis près de trois ans. “Je suis dans une situation financière catastrophique au point que j’ai demandé un surendettement, qui a été accordé”a expliqué Annie Philippe au Parisien. « Pour moi, le Covid est la cause de tous mes malheurs. Avant, je travaillais dans une société de production, le Covid est arrivé et tout s’est arrêté.
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Près de 100 000 euros de loyer impayé pour Annie Philippe, son propriétaire demande son expulsion
Malgré une première condamnation par le juge du contentieux en juin 2023, la chanteuse n’a pas remboursé son propriétaire, qui a engagé une nouvelle procédure judiciaire. “Comme elle vit seule avec une petite pension dans un appartement à 2 000 euros de loyer et qu’elle a plus de 70 ans, personne ne va la reloger”, explique l’avocate du bailleur, Me Arlette Adoner, toujours dans les colonnes de Parisien. “Notre objectif est donc d’obtenir son expulsion en l’assignant à une nouvelle procédure au fond, pour qu’elle devienne prioritaire par rapport au logement social, nous n’avons pas d’autre choix.” Il faut dire que la somme due par Annie Philippe à son propriétaire est plus conséquente : « Aujourd’hui, nous sommes à près de 100 000 euros d’impayés. C’est une véritable catastrophe pour notre client.
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