“En Superbike, il n’y a pas 1% de la charge aérodynamique que nous avons en MotoGP”

Andrea Iannone s’en sort respectablement bien pour un remplaçant en Malaisie. Il y a cinq ans, il a disputé ici son dernier Grand Prix MotoGP en tant que pilote officiel Aprilia, avant d’être banni des circuits pendant quatre ans pour dopage. Ce n’est que début 2024 qu’il revient sur les circuits Superbike, se faisant rapidement un nom. Appelé par Valentino Rossi pour remplacer Fabio Di Giannantonio – absent des deux dernières manches de 2024 pour subir une opération à l’épaule – Andrea Iannone découvre un MotoGP changé, mais toujours avec la passion qui le caractérise.

Le sentiment qui a envahi Andrea Iannone à la fin de cette deuxième journée était assez étrange. En même temps, il est heureux de retrouver le plus haut niveau, mais aussi, il est extrêmement fatigué. « J’ai la vitesse, mais le problème c’est l’aspect physique. Il me manque la préparation nécessaire. Au virage 4, mes bras ne me soutenaient plus, mon corps voulait que j’avance tout seul. Je n’ai fait qu’un tour de Sprint à mon vrai potentiel. Je pourrais être plus rapide, mais il faut être préparé physiquement. » a-t-il affirmé dans les colonnes du GPOne.

C’est là qu’on se rend compte de la différence avec le championnat WSBK, qui demande moins de préparation. « En Superbike, il n’y a pas 1% de la charge aérodynamique que nous avons en MotoGP. Ici, tout vous épuise, cela génère beaucoup de charge, notamment au freinage. L’accélération est également très surprenante. Il faut tout faire à fond, car dès qu’on ralentit, on perd beaucoup. Je ne m’attendais pas à ça » il a continué.

Photo : Michelin Motorsport

Cette expérience d’un ou deux week-end lui laissera des souvenirs, mais aussi des séquelles. Le MotoGP actuel laisse des cicatrices physiques bien réelles. « J’aurais pu être plus rapide, mais je me suis dit : « À quoi ça sert ? » » Ce matin, je me suis levé avec toute la douleur qu’un homme peut souffrir. Il faut dire que je n’ai pas choisi une voie simple. J’ai même mal aux orteils, je dois marcher sur mes talons, même si je ne sais même pas quand j’ai utilisé mes orteils ! » a-t-il conclu.

Pensez-vous qu’il peut faire mieux demain dans la course principale ? Dites-le nous dans les commentaires !

Résultat du sprint au Grand Prix de Malaisie 2024 :

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport

 
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