L’armée israélienne a annoncé aujourd’hui (samedi) qu’elle avait liquidé la direction militaire du Hezbollah, portant un coup sans précédent au groupe libanais soutenu par l’Iran.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié vendredi sur ses comptes de réseaux sociaux un arbre de la chaîne de commandement militaire du Hezbollah après l’assassinat du secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, et tous ceux qui y participaient portaient la pancarte « Éliminé », avec la mention « Éliminé ». à l’exception d’un individu. Il s’agit d’Abu Ali Reda, « commandant de l’unité Badr » du front sud.
Qui est Abou Ali Reda ?
Il est surnommé « Hajj Abu Hussein » et commande l’unité « Badr », l’une des formations militaires les plus importantes du « Hezbollah ». Des rapports israéliens indiquent qu’il a assumé la direction de l’unité d’élite « Al-Radwan », succédant à Ibrahim Aqeel, assassiné par Israël le 20 septembre.
On ne sait pas grand chose de lui et les rapports indiquent qu’il a 60 ans et qu’il est originaire de la ville de Barish, dans le district de Tyr, au sud du Liban.
Selon certaines informations, dans les années 1990, Abu Ali Reda a survécu à une tentative d’assassinat avec Ibrahim Aqeel et a accédé à divers postes militaires au sein de la structure du Hezbollah, devenant ainsi l’un des officiers opérationnels les plus éminents de l’axe sud.
Il fait partie de la troisième génération de dirigeants du parti et a reçu une formation militaire avancée en Iran. Il sort rarement en public et lorsqu’il apparaît, il est caché ou le visage couvert pour expliquer des tâches, des objectifs ou des informations militaires liées au parti.
