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Les professionnels de l’automobile en Aveyron focalisés sur les “abandons”

L’assemblée générale est prévue ce samedi 25 janvier, au Causse Comtal, à Montrozier.

C’est le 58ème du nom… Alors que la Fédération Nationale de l’Automobile soufflait, en 2021, les bougies du centenaire de sa création, la section Aveyronnaise organise, samedi, à 15 heures, au Causse Comtal, hôtel situé sur la commune de Montrozier, sa 58ème assemblée générale. Pour les deux présidents, Christophe Bayol, mécanicien au Pas à Druelle, et Lyonnel Martin, carrossier à Onet-le-Château, qui ont repris le flambeau après 17 ans de pratique au Primaubois Jacky Brossy, cette rencontre est «un temps de rencontre important entre professionnels afin d’échanger sur les différentes problématiques et solutions de la profession« .

A l’occasion de cette réunion annuelle de la centaine d’adhérents (garages, carrossiers, contrôles techniques, revendeurs de carburants, auto-écoles…), il sera notamment question de la norme Sermi, en vigueur depuis le 1er novembre. . 2024. Alors que Dekra, l’organisme de contrôle, parle de « garantie de qualité pour les professionnels de la réparation et de la maintenance de l’industrie automobile», Christophe Bayol n’est pas si catégorique : «Nous n’en savons rien ! Cette certification est née à l’initiative des constructeurs pour éviter les dérapages. Nous le comprenons, mais c’est trop vague. Il faut l’appliquer et pourtant, nous n’avons pas le cadre. Cela soulève des questions sur l’aspect pratique. Mais comme d’habitude, nous nous adapterons ! « Et de préciser : »Chaque entreprise et tous les techniciens doivent être agréés pour intervenir. Le coût est, pour l’instant, de 1 500 € pour cinq ans. Inévitablement, cela sera reflété sur la facture du client.

Christophe Bayol abordera également «un autre point sensible» : «La police (gendarmerie, police) nous demande d’évacuer les véhicules abandonnés.« Il développe ce sujet : »Le dépannage est certainement notre travail. Ces véhicules sont souvent de faible valeur, avec un certificat d’immatriculation non muté (NDLR, le document de référence n’a pas été modifié). Nous ne pouvons pas facturer l’intervention, ni le gardiennage, ni les faire détruire.« Et le président a conclu : »Nous n’avons pas la solution ! La quarantaine de magasins de proximité du département (70 il n’y a pas si longtemps !), dont 4 à Rodez (11 tout récemment) attendent la fourrière sur laquelle travaillent depuis longtemps les services de la préfecture.

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En attendant, il se réjouit que «l’activité mécanique des membres de l’organisation professionnelle est bonne « .

 
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