La sentence est tombée. Le chimiste français Arkema a précisé mardi 21 janvier l’ampleur de la réorganisation de ses activités sur son site de Jarrie, en Isère : 154 postes, sur les 344 que compte l’usine au total, seront supprimés d’ici la fin de l’année. ‘année. Un chiffre que redoutaient déjà les syndicats en décembre dernier, suite à l’annonce du projet de recentrage de l’activité de l’entreprise, face à la faillite de son fournisseur de sel, Vencorex, l’usine voisine placée en redressement judiciaire en septembre.
Une nouvelle qui n’apaisera pas les salariés, en grève générale depuis la semaine dernière, afin de faire pression sur leur direction. “Non seulement la mobilisation va se poursuivre, mais elle va se durcir», warns Carole Fruit, general secretary of the CFDT Chimie Energie Dauphiné Vivarais, in an interview with L’Usine Nouvelle.
Un « prétexte » pour arrêter la chlorochimie
«La situation actuelle à Vencorex n’est qu’un prétexte pour justifier un projet d’arrêt de la chlorochimie à Jarrie», accuse son syndicat dans un communiqué. De son côté, Arkema assure que ce plan « vise à assurer la pérennité du site en se recentrant sur les activités peroxyde d’hydrogène, chlorate et perchlorate, dont Arkema est l’un des leaders mondiaux ».
Coïncidence ou coïncidence, le chimiste a annoncé la semaine dernière un changement de directeur de son site depuis début janvier : Damien Christophe, parti diriger une usine à Singapour, est remplacé par Matthieu Brisson, ancien responsable industriel européen du département oxygénés et dérivés. . Sa nomination s’annonce animée.
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