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quatre hommes jugés depuis lundi pour le lynchage d’un policier en congé

En novembre 2021, un policier en civil a été victime d’une violente agression dans les transports en commun. Les agresseurs, dont un mineur au moment des faits, seront jugés ce lundi 20 janvier à Pontoise.

La victime, un policier en congé, a cru avoir perdu la vie. A partir de lundi 20 janvier à Pontoise, ses agresseurs, dont un mineur au moment des faits, seront jugés aux assises, plus de trois ans après la violente attaque dans les transports en commun.

Ils comparaissent devant le tribunal pour enfants, qui juge à huis clos, en raison de la minorité en 2021 des principaux accusés.

Aujourd’hui âgé de 20 ans, il est accusé d’avoir frappé à 18 reprises un policier en repos, à coups de pied et de gifle, dans une scène d’une “intensité de violence exceptionnelle”, écrit le juge d’instruction dans son ordonnance de renvoi.

Battu pendant six longues minutes

Ce mardi 2 novembre 2021, le policier de 26 ans, en poste à la Brigade des réseaux d’Ile-de- (BRF) et l’un de ses collègues empruntent la ligne H du Transilien Gare du Nord, à Paris, pour rentrer à leurs domiciles respectifs dans le Val-d’Oise.

Ils discutent, apercevant au loin un groupe de quatre jeunes hommes qui s’agitent dans le train. Eux aussi prirent le dernier train pour Persan à Paris. Le mineur du groupe, alors âgé de 17 ans, était fortement alcoolisé, comme ses compagnons. Il s’en prend physiquement à un passager, accusé d’avoir volé son téléphone.

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Une fois le collègue de la victime descendu du train, le groupe s’approche du policier en civil et l’entoure. L’un des jeunes, âgé de 23 ans ce jour-là, est assis en face de lui. Son visage est caché. Au même moment, le mineur commence à frapper la victime, dans un accès de violence. Il est battu pendant six longues minutes.

L’intervention d’un passager lui sauve la vie

Le policier appelle à l’aide, décline son rôle de policier et montre son pass Navigo marqué « police nationale ». Les violences continuent. L’agresseur de 23 ans lui a donné un coup de poing. Un troisième l’empêche de descendre du train.

L’agresseur principal passe son bras autour du cou du policier et l’amène au sol. Pendant plus d’une minute, il a été étranglé. Il ne respire plus, des gémissements s’échappent, il est au bord de l’évanouissement.

Selon l’enquête, c’est l’intervention d’un passager, après avoir entendu les appels à l’aide, qui a mis fin à l’étranglement, qui aurait pu être mortel au bout de trois minutes. Au cours de l’enquête, le policier a indiqué qu’il n’avait pas sorti son arme administrative, qu’il portait sur lui, de peur de faire des victimes collatérales ou d’être poursuivi.

 
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